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Bonjour,Aujourd'hui : "Un crime presque parfait"Où l'on apprend à mieux regarder dans les plis d'un vêtement.
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Le dieu Amon protège Toutankhamon, Nouvel Empire, 1336-1327 av. J.-C, diorite, 2,20 x 0,44 x 0,78 cm, Musée du Louvre, Paris
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Quelle intrigante sculpture : le dieu Amon, l’une des divinités les plus importantes du panthéon de l’Égypte antique, est assis sur son trône.
Il semble protéger un petit personnage debout devant lui… qui a perdu la tête ! Que s’est-il passé ?
Ce petit bonhomme a pu être identifié par les spécialistes : il s’agit du jeune Toutankhamon. |
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Statue colossale d'Aménophis IV dit Akhénaton, Nouvel Empire, 1355-1338 av. J.-C, grès, 205 cm, Musée égyptien du Caire
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Ce célèbre pharaon a eu bien du mal à gouverner car, malheureusement pour lui, il arrive juste après le règne très controversé d’Akhénaton. Ce dernier avait renversé toutes les lois établies par le pouvoir égyptien depuis des millénaires.
Toutankhamon se trouve donc dans la position délicate de restaurer ce que son prédécesseur a tenté de mettre à bas… Alors pourquoi s'être acharné sur la figure du jeune bienfaiteur ? |
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Le dieu Amon protège Toutankhamon, Nouvel Empire, 1336-1327 av. J.-C, diorite, 2,20 x 0,44 x 0,78 cm, Musée du Louvre, Paris. Détail de l'œuvre.
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Parce que Toutankhamon a beau se donner beaucoup de mal, il ne peut pas effacer le fait qu’il est l'héritier d’Akhénaton. Et le peuple égyptien a la rancune tenace.
Le corps sculpté du jeune pharaon est décapité, et son nom sur le dossier du dieu est effacé. On se permet même de briser les mains du dieu Amon, pour éviter le moindre lien entre le successeur d’Akhénaton et la grande divinité.
Par contre, les vandales se sont bien gardés d’égratigner l’image du dieu : on ne voudrait pas provoquer la colère divine ! |
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Masque funéraire de Toutankhamon, Nouvel Empire, 1336-1327 av. J.-C, or et pierres semi-précieuses, 54 cm, Musée égyptien du Caire
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Pour les Égyptiens, détruire l’image de Toutankhamon et son nom, c’est tout simplement cesser de le faire exister. Sans image de soi dans l’au-delà, on disparait après la mort. L’angoisse suprême de tout Égyptien !
Mais les profanateurs se sont trop précipités : le nom du pharaon inscrit sur le côté de son pagne n’a pas été effacé… Ouf, sauvé ! |
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Racontée par
Anaïs Couratier
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Validée par Gérard Marié,
professeur d'histoire de l'art
Sciences Po Paris
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| Jeu Concours : L'avant-première
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| Comment s'appelle cet oiseau ?
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 La forme la plus extrême de la possession : la destruction.
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Gaëtan Brulotte 
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Coline et Jean
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