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Bonjour,Aujourd'hui : "Voie sur berges"Où l’on découvre un curieux métier.
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Louis Léopold Boilly, L'Averse, dit aussi Passez, payez, vers 1805, 32 x 40 cm, Musée du Louvre, Paris
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Paris, dans les années 1800. Des bourgeois et leurs enfants essaient tant bien que mal de tenir debout sur une longue planche à roulettes.
Ce genre de scène est très rarement représenté en peinture. Est-ce un nouveau sport à la mode ? Ils ne sont pourtant pas habillés pour un exercice physique... |
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Détail de l'œuvre
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L'explication est ailleurs. À l’époque, les rues sont mal pavées et dépourvues de trottoirs. Il suffit qu’il se mette à pleuvoir et la chaussée devient carrément impraticable pour les piétons !
"Un large ruisseau coupe quelquefois les rues en deux […] À la moindre averse, il faut dresser des ponts tremblants" écrit ainsi l’écrivain Louis-Sébastien Mercier. |
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Louis-Philibert Debucourt, Passez Payez, 1818, Musée d'art de l'université du Michigan
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Pour venir à la rescousse des Parisiens, il existait les “passeurs“. Ces derniers proposent leur aide aux riches bourgeois en échange d’un péage...
Comme il n’y a pas d’égout pour que l’eau puisse se déverser, les passeurs jettent une planche de bois à terre. Les bourgeois peuvent alors monter dessus pour traverser la chaussée. |
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Détail de œuvre
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Et c’est ce que représente ici Louis Léopold Boilly. Sur son tableau, intitulé L’Averse, l'une des femmes relève les pans de sa robe et avance sur la planche d’un pas hésitant.
Le peintre décrit une scène banale du quotidien : c’est la spécialité de l’artiste, qui aime saisir la vie urbaine sur le vif. |
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Louis Léopold Boilly, Un Homme vaccinant l’enfant tenu par sa mère, vers 1807, 44,5 x 58 cm,The Wellcome Library, Londres
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Boilly est d’ailleurs souvent qualifié de premier "peintre de la vie moderne".
Heureusement pour nous, aujourd’hui plus besoin de passeurs à Paris, les trottoirs nous permettent de garder les pieds au sec ! |
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Louis Léopold Boilly, Autoportrait de l’artiste portant les lunettes, début XIXe siècle, 45 x 38 cm, huile sur toile, Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, Versailles
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| Racontée par Manon Berriche
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Validée par Gérard Marié,
professeur d'histoire de l'art
Sciences Po Paris
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Jeu Concours : L'avant première
Les résultats
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Bravo aux gagnants du tirage au sort
Philippe A. et Nathalie G. !
Chacun gagne un abonnement d'un an aux livrets Artips ou une place d'exposition de leur choix.
A partir de demain, les compteurs sont remis à zéro, et le concours reprend.
Bonne chance à vous !
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 La pluie produit deux phénomènes contradictoires. Elle fait apparaître les escargots et disparaître les taxis.
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Paulo Vicente 
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Coline et Jean
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si c'était mieux que d'habitude...
