Aujourd'hui : "Une musique d’enfer"

Le peintre néerlandais Jérôme Bosch nous a laissé une oeuvre bien mystérieuse à déchiffrer. Les jardin des délices, peint en 1504, est un triptyque énigmatique dont les détails laissent une grande liberté d’interprétation.

Et c’est une étudiante américaine qui remporte le prix de l’originalité !

Amelia s’est plongée dans les profondeurs du célèbre tableau qui évoque la fin du monde.
D’abord fermé, le triptyque représente le Troisième jour de la Génèse par une fragile sphère transparente. Puis les trois panneaux du triptyque s’offrent à nous !
Adam et Eve tiennent compagnie à Dieu dans le Paradis sur le panneau de gauche alors qu’au centre se déroule une scène de débauche.

Mais c’est le panneau de droite qui attirera le plus l’attention de la jeune américaine : là où les tourments de l’enfer sont révélés, Amelia a remarqué un détail bien original...
Une partition de musique a été peinte sur le postérieur d’un personnage des damnés !
Ce dernier est écrasé par un instrument de musique devenu un instrument de supplice.

A partir du derrière de ce petit homme, Amelia a retranscrit la partition en une version moderne. Ainsi, elle nous offre une clé supplémentaire de compréhension pour déchiffrer l’imaginaire fantastique de Bosch. L’artiste, qui fait la transition entre l’art des primitifs flamands et la Renaissance, propose toujours une atmosphère bien à lui.

Et pour retrouver cette ambiance, Amelia décide de la jouer au piano ! Elle réussit ainsi à ressusciter une chanson vieille de plus de 600 ans, qui vient directement du bout de l’enfer...

Pour en savoir plus :

Sur l'œuvre

Une relecture sonore de l’œuvre

Sur l'artiste



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