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Bonjour,Aujourd'hui : "Une femme en acier"Où l’on s’intègre à coup de colle.
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Marianne Brandt, vers 1928, photographie © ADAGP, Paris 2018 Voir en grand
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1928, Allemagne. L’artiste Marianne Brandt termine ses études au Bauhaus. Dans cette célèbre école d’arts appliqués aux idées très modernes, elle apprend le dur travail du métal. Mais cela ne se fait pas sans difficultés... |
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Marianne Brandt, Service à café et théière, 1924, argent fin travaillé à la main et ébène, Musée d'art de Chicago, Chicago © ADAGP, Paris 2018 Voir en grand
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En effet, lorsqu’elle intègre quatre ans plus tôt l’atelier du Bauhaus dédié au métal, elle n’est pas vraiment la bienvenue. Ses camarades masculins considèrent que ce n’est pas un matériau de femme !
Brandt s’accroche et, malgré l’hostilité, se fait progressivement remarquer pour ses créations de qualité. Ses compétences dépassent d’ailleurs le domaine du métal… |
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Marianne Brandt, Me (Atelier de métal), 1928, collage de photographies, original perdu, collections du Bauhaus, Berlin © ADAGP, Paris 2018 Voir en grand
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À l’occasion du départ du directeur de l’école, c'est une œuvre de Brandt, un collage, qui doit représenter l’atelier de métal dans l’album-souvenir qui lui sera offert.
Pas question de faire quelque chose de banal ! Brandt pioche dans ses propres photographies ou celles prises par des proches. Elle les découpe puis les organise sur une feuille de papier. Son photomontage est surmonté d'un "me", l’abréviation de l’atelier de métal.
Bien entendu, les photos des créations de Brandt figurent en bonne place : au milieu ! |
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Marianne Brandt, Me (Atelier de métal), 1928, collage de photographies, original perdu, collections du Bauhaus, Berlin © ADAGP, Paris 2018. Détail de l'œuvre
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Sur le reste de la feuille, elle a disposé les photos des membres de l’atelier. La silhouette sérieuse de Moholy-Nagy, qui dirige l’atelier, surplombe les bâtiments du Bauhaus.
Les autres élèves sont aussi présents, immortalisés en plein pique-nique ou sur les balcons de l’établissement. Et Brandt ne s’est pas oubliée, ajoutant sa silhouette allongée à gauche. |
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Marianne Brandt, Me (Atelier de métal), 1928, collage de photographies, original perdu, collections du Bauhaus, Berlin © ADAGP, Paris 2018. Détail de l'œuvre
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C’est une ambiance joviale et détendue qui émane de ces images. L’hostilité de ses camarades à son égard est bel et bien révolue. Son diplôme tout juste en poche, elle prend la tête de l’atelier de métal.
Ce sera la seule femme à occuper ce poste. Belle reconnaissance ! |
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Marianne Brandt,
Notre ville énervante, 1926, collage de photographies, 63 x 50 cm, Galerie Berinson, Berlin © ADAGP, Paris 2018 Voir en grand
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Racontée par Aurélie Aréna
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Validée par Gérard Marié, professeur d'histoire de l'art Sciences Po Paris
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Jeu-concours : l'avant première
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Qui est cette célèbre danseuse américaine ?
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Les sentiments sont des métaux. [...] Il importe également d’en connaître la température de fusion.
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Francis Dannemark
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