|
|
|
Bonjour,Aujourd'hui : "Un amour sous haute surveillance"Où l’on s’aime jusqu’à ce que la mort nous sépare, et même après.
|
|
|
|
|
|
Bernard van Orley, Portrait de Marguerite d'Autriche, après 1518, huile sur bois, Musée du Monastère royal de Brou, Bourg-en-Bresse, photo : © Hugo Maertens / MRB Voir en grand
|
1504. Marguerite d’Autriche est inconsolable. Son époux Philibert, duc de Savoie, vient de mourir à peine âgé de 24 ans. La jeune femme est bien décidée à préserver sa mémoire.
Pour lui témoigner son amour, elle se lance dans un vaste chantier : bâtir un monastère à Brou, aux portes de Bourg-en-Bresse. |
|
|
|
|
|
Église Saint-Nicolas-de-Tolentin de Brou, façade occidentale, 1506-1532, photo : © Philippe Berthé / Centre des monuments nationaux Voir en grand
|
Deux ans plus tard, elle en pose la première pierre. Le but ? Que l’église du monastère puisse abriter les tombeaux de Philibert, de sa mère et de Marguerite elle-même. Tout autour, des bâtiments pourront loger des moines chargés de veiller sur les tombeaux jour et nuit.
Hélas, Marguerite d’Autriche est appelée à Bruxelles et ne peut rester sur place. Elle n’oublie pas son projet pour autant : pendant 25 ans, elle surveille la construction en se faisant envoyer des échantillons de matériaux et des maquettes. |
|
|
|
|
|
Église Saint-Nicolas-de-Tolentin de Brou, soubassement du tombeau de Philibert le Beau, 1506-1532, photo : © Marc Tulane / Centre des monuments nationaux Voir en grand
|
C’est également elle qui sélectionne avec soin les artistes qui y travaillent. Son choix se porte sur ceux de son entourage bruxellois, comme l’architecte Loys van Boghem ou le sculpteur Conrad Meit.
Il n’est donc pas étonnant que le décor foisonnant des tombeaux ressemble à ce qui se fait alors à Bruxelles. De petits personnages sont même habillés à la mode de cette région ! |
|
|
|
|
|
Église Saint-Nicolas-de-Tolentin de Brou, tombeaux de Philibert le Beau et Marguerite d'Autriche dans le chœur, 1506-1532, photo : © Jean-Christophe Ballot / Centre des monuments nationaux Voir en grand
|
En 1532, le monastère est terminé. Avec sa toiture composée de 15 000 tuiles colorées, il impressionne tous les visiteurs.
Marguerite, hélas, est morte peu avant et n’a jamais pu voir son œuvre achevée. Comme prévu, elle repose dans le tombeau conçu pour elle, à quelques pas de celui de l’homme qu’elle a tant aimé... |
|
|
|
|
|
Racontée en partenariat avec le Centre des monuments nationaux
|
|
|
|
|
|
Jeu Concours : L'avant-première
|
|
Qui est cette plasticienne française ?
|
|
|
|
|
|
|
L’amour est le moyen inventé par la nature pour vaincre la mort.
|
Jean Guitton
|
|
|
|
|
Retrouvez-nous sur notre site www.artips.fr
|
|
|
Des conseils, des idées, des critiques ? Contactez-nous sur colineetjean@artips.eu ou au 0972586775 Coline et Jean
|
|
|
|
|
|
|