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Bonjour,Aujourd'hui : "Et la deuxième place revient à…"Où l’on découvre un cadeau d’anniversaire de douze mètres de haut.
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Jules Dalou dans son atelier de l'impasse du Maine, 1899, extrait de la "Revue Illustrée", n°23, éditée par Ludovic Baschet, Paris, photo : Wormser
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1879. Le centenaire de la Révolution française approche à grands pas. Pour célébrer dignement cet anniversaire, un concours est organisé à Paris.
Les sculpteurs sont invités à proposer un projet de statue pour la place de la République.
Parmi eux, Jules Dalou se frotte les mains. C’est l’occasion de se faire remarquer ! Mais les choses ne tournent pas vraiment comme il l’avait imaginé... |
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Jules Dalou, Étude pour Le Triomphe de la République, 1879, plâtre, 215 x 110 x 160 cm, Musée de la Ville de Paris, Musée du Petit-Palais, photo : Bridgeman Images
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Le thème est imposé : la ville de Paris souhaite rendre hommage à la République. Dalou, en fervent soutien de ce régime politique, est ravi !
Dans son projet, la République est une femme en équilibre sur un globe posé sur un char. Tirée par des lions massifs qui représentent le peuple, elle est guidée par le génie de la Liberté. Tout autour d’elle gravitent des personnages symbolisant les valeurs républicaines, comme le Travail ou la Justice. |
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La place de la République avec la Statue de la République des frères Morice, vers 1900
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Hélas, une terrible déception attend Dalou : son projet en plâtre n’est pas choisi par le jury du concours. On le trouve trop dynamique et tourmenté, alors qu’une image de République se doit de représenter la stabilité !
C’est finalement la proposition plus conventionnelle des frères Morice qui est retenue. |
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Jules Dalou, Le Triomphe de la République, 1899, bronze, Place de la Nation, Paris, photo : Guilhem Vellut
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Malgré tout, certains jurés mécontents défendent bec et ongles le projet de Dalou, arrivé deuxième. Pour les satisfaire, la ville finit par proposer à l’artiste un lot de consolation... Et pas n’importe lequel ! Sa statue sera érigée sur une autre place parisienne, celle de la Nation.
Pour Dalou, c’est inespéré : une version en bronze de douze mètres de haut de son œuvre est installée en plein Paris. Il est arrivé deuxième, certes, mais il est tout de même gagnant ! |
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Osvaldo Tofani, Jules Dalou décoré commandeur de la Légion d'honneur par le Président Émile Loubet lors de l'inauguration du "Triomphe de la République", le 20 novembre 1899, Place de la Nation, Paris, extrait du Petit Journal, 3 décembre 1899
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Racontée par
Armelle Fruchard
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Validée par Gérard Marié,
professeur d'histoire de l'art
Sciences Po Paris
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| Jeu Concours : L'avant-première
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| Quel est cet édifice ?
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 Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place.
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Samuel Smiles 
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Coline et Jean
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si c'était mieux que d'habitude...
