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Bonjour,Aujourd'hui : "À poil l’Empereur !"Où l’on découvre l’anatomie de Napoléon.
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Jacques-Louis David, Étude de Napoléon, pour “Le Sacre de Napoléon”, vers 1805, pierre noire, Musée du Louvre, Paris
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1806. Dans son atelier parisien, le célèbre peintre David travaille avec acharnement. L’enjeu est de taille ! Napoléon lui a commandé le plus grand tableau de sa carrière, une représentation de son sacre.
David n’a pas envie de décevoir l’Empereur et réalise de nombreux dessins préparatoires. Parmi eux s’est glissée une scène étonnante. Que fait donc ici une représentation d’un Napoléon tout nu ? |
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Jacques-Louis David, Étude du pape Pie VII, pour “Le Sacre de Napoléon”, vers 1805, pierre noire, Musée du Louvre, Paris
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David n’a pourtant pas l’esprit moqueur ! En réalité, à l’époque, ce genre de dessin est plutôt fréquent…
David a l’habitude de déshabiller de son crayon ses sujets avant de les peindre dans son tableau. Cela lui permet d’étudier leur anatomie, puis de retranscrire leurs attitudes avec plus d’exactitude.
Pour le sacre, David multiplie ce type d’esquisses. Après tout, il a plus de 200 personnages à représenter.
Il va jusqu’à ôter au pape sa soutane et ne lui laisse que son couvre-chef ! Il représente sans concession le corps fatigué du vieil homme. |
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Léon Matthieu Cochereau, Intérieur de l'atelier de David au Collège des Quatre-Nations, 1814, huile sur toile, 91 x 102 cm, Los Angeles County Museum of Art, Los Angeles
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Alors, Napoléon a-t-il dû poser devant David en petite tenue ? Pas du tout ! David a préféré employer un modèle professionnel. Sa musculature est d’ailleurs très idéalisée et peu vraisemblable.
Le modèle a reproduit le geste de l’Empereur au cours de la cérémonie du sacre. Le corps tendu, la main gauche sur le pommeau de son épée, il se couronne lui-même. |
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Jacques-Louis David, Le Sacre de Napoléon, 1805-1807, huile sur toile, 6,21 x 9,79 m, Musée du Louvre, Paris
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Rien à voir avec l’attitude de Napoléon sur le tableau final. L’Empereur y est en train de couronner son épouse.
Entre-temps, au fil des dessins, la position a changé… Cela lui donne l’air moins autoritaire ! |
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Jacques-Louis David, Autoportrait, vers 1791, huile sur toile, Galerie des Offices, Florence
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Racontée par
Adeline Pavie
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Validée par Gérard Marié,
professeur d'histoire de l'art
Sciences Po Paris
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| Jeu Concours : L'avant-première
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 La nudité est une absence de vêtements qui ne manque pas d'effets
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Noctuel 
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Coline et Jean
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