"Chacun est seul responsable de tous."
- Antoine de Saint-Exupéry -

Bonjour,
Aujourd'hui : "La poisse !"
Où l'on voit un Anglais combattre le Grand Smog.

 

Décembre 1952, à Londres. Au Royal Festival Hall, le concert du jour est annulé. Motif : depuis le fond de la salle, on ne distingue pas la scène... à cause du brouillard ! Mais, pourtant, c'est un lieu fermé...

Vous n'arrivez pas à voir les images ? Contactez-nous sur jean@artips.fr

Voir des images du "Smog" de Londres, 1952 (vidéo)
Voir en grand

 

Depuis le XIXe siècle, la ville est régulièrement recouverte par le "Smog", un immense nuage de pollution, généré par les usines et les chaudières à charbon des foyers.

Cela est évidemment très mauvais pour la santé, et pour des tas d'autres choses : il faut nettoyer les meubles et les vêtements, des événements sont annulés... Le nuage poussiéreux affecte même les transports publics et le niveau de la criminalité !

Vous n'arrivez pas à voir les images ? Contactez-nous sur jean@artips.fr

La Battersea Power Station, l'une des premières grandes centrales électriques au charbon d'Angleterre, 1938, Londres, photo : Andy Dingley
Voir en grand

 

En économie, la pollution est une "externalité négative" : c'est quand l'activité de certains agents économiques (entreprises, individus, collectivités) a un impact néfaste sur d'autres, sans que ces derniers ne l'aient voulu, et sans qu'ils soient dédommagés en retour.

Cette année-là, le "Grand Smog" dure 5 jours consécutifs, ce qui ne s'était jamais vu. Il s'infiltre dans les grands lieux fermés comme le Royal Festival Hall, paralyse la ville… Et surtout, il cause des milliers de morts !

Vous n'arrivez pas à voir les images ? Contactez-nous sur jean@artips.fr

Bus londonien lors du "Smog" de 1952, photo : Alan Farrow
Voir en grand

 

Quelques années plus tôt, un économiste anglais, Arthur Cecil Pigou, avait déjà réfléchi à la question. Son idée ? Instaurer une taxe spéciale, pour obliger quiconque produit une externalité négative à en payer le prix. On appelle cela une... "taxe pigouvienne" !

Le principe : s'il revient plus cher de payer la taxe que de modifier son comportement, on change sa façon de faire, et on pollue moins.
Au contraire, si la taxe est moins chère que le changement à faire… eh bien, on la paie. C'est moins bien pour l'environnement, mais cela permet de financer des dépenses publiques pour tenter de remédier aux problèmes.

Vous n'arrivez pas à voir les images ? Contactez-nous sur jean@artips.fr

Arthur Cecil Pigou, vers 1910, photographie, photo : © MEPL / Bridgeman Images
Voir en grand

 

La plus connue des taxes pigouviennes est la "taxe carbone". Le Royaume-Uni ne l'adopte que tardivement, dans les années 2000... mais avec des résultats spectaculaires : en quelques années, les producteurs d'énergie abandonnent complètement l'usage du charbon !

Il reste beaucoup de problèmes environnementaux à régler, mais... plus de danger de voir le Royal Festival Hall enfumé.

Vous n'arrivez pas à voir les images ? Contactez-nous sur jean@artips.fr

La salle de spectacle du Royal Festival Hall, 2012, Londres, photo : Korea Cultural Center UK
Voir en grand

Des amis parfois dans le brouillard ?
Partagez cette anecdote avec eux !

Email
 
Facebook
 
Twitter
 
LinkedIn
 
 
Vous n'arrivez pas à voir les images ? Contactez-nous sur jean@artips.fr

Claude Monet, Londres, le Parlement. Trouée de soleil dans le brouillard, 1904, huile sur toile, 81 x 92 cm, Musée d'Orsay, Paris
Voir en grand

" Chacun est seul responsable de tous. "

- Antoine de Saint-Exupéry -

Racontée par Jean-Luc Rosat

Jeu concours : l'avant-première

Où peut-on voir cette sculpture représentant une pomme ?

 

En un clic, dites-nous si par rapport à d'habitude :

Des conseils, des idées, des critiques ?
Contactez-nous sur colineetjean@artips.eu ou au 0972586775
Coline et Jean

 
Facebook
 
Twitter
 
LinkedIn
 

Copyright © Artly Production SAS, Tous droits réservés.

Passez nous voir !
Artly Production SAS
29 rue de Meaux
75019 PARIS

Informations Légales