Une belle prise

"La fortune sourit aux audacieux."
- Virgile -

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Bonjour,
Aujourd'hui : "Une belle prise"
Où l’on apprend comment le FBI est devenu riche d’un coup.

2013, San Francisco. Des agents du FBI se frottent les mains : ils viennent de réaliser une double prise ! Et pas des moindres…

Ils ont arrêté le patron du site web américain Silk Road, qui mettait en relation acheteurs et vendeurs de drogues. Mais ce n’est que le début.

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À l’époque, les transactions sur ce site sont réalisées grâce à ce qu’on appelle une "cryptomonnaie". Une monnaie virtuelle, qui n'est ni créée ni supervisée par un État.

Il s’agit en l’occurrence du Bitcoin, la plus célèbre des cryptomonnaies.

Différents logos de cryptomonnaies et au centre le logo de Bitcoin, 2016, photo : Voytek Pavlik
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Quelle n’est pas la surprise des agents du FBI lorsque, en inspectant les comptes du patron de Silk Road, ils découvrent plus de 144 000 Bitcoins !

Ni une, ni deux, le FBI les saisit et devient propriétaire d'un des plus gros portefeuilles de Bitcoin du monde. À l'époque, seul l’inventeur du Bitcoin en possède plus que le FBI, c’est dire.

Organigramme du système de paiement de Silk Road, tel qu'envisagé par le gouvernement des États-Unis, 2015, photo : gouvernement des États-Unis, Washington D.C.
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Mais les agents fédéraux ne sont pas des financiers... En 2014 le FBI revend ses Bitcoins pour la coquette somme de 48 millions de dollars (à 334 dollars pièce). Ce qui n’est pas mal.

S’il avait attendu et les avait revendus fin 2017, quand le Bitcoin valait 19 000 dollars (son plus haut niveau historique), le FBI aurait pu encaisser plus de 2,7 milliards de dollars ! Dommage…

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Le marché des cryptomonnaies est en effet très volatil, c’est-à-dire qu’il bouge très vite, très fort et très souvent, à la hausse comme à la baisse.
En mars 2019, le Bitcoin ne vaut plus que 3 800 dollars.

Cours du Bitcoin en euros de 2013 à 2019, photo : DR
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Certains estiment que ces monnaies virtuelles ne sont pas de vraies monnaies : les autorités ne les reconnaissent pas, les commerçants ne sont pas obligés de les accepter et on ne peut pas les épargner... Elles devraient donc disparaître comme elles sont arrivées.

Pour d’autres, ces monnaies "libres" sont l’avenir du système financier. Pour être fixés, et contrairement à ce qu’a fait le FBI, il est urgent d’attendre !