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Bonjour,Aujourd'hui : "Attention peinture fraîche"Où l’on apprend que Léonard aime faire sa propre tambouille.
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La salle du Grand Conseil, décors de Giorgio Vasari, XVIe siècle, Palazzo Vecchio, Florence, photo : Guillaume Piolle
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République de Florence, 1504. Les deux plus grands artistes de l’époque, Léonard de Vinci et Michel-Ange, ont une mission de la plus haute importance : décorer les murs de la salle du Grand Conseil, le cœur du pouvoir florentin.
Le sujet imposé, des scènes de batailles, ne pose aucun problème aux deux génies. Travailler côte à côte, en revanche, s’avère plus ardu. |
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Léonard de Vinci, dessin préparatoire pour La Bataille d'Anghiari, XVIe siècle, fusain et pierre noire sur papier, 16 x 19 cm, Royal collection, Londres
En bas : Giuliano da Sangallo, La Bataille de Cascina, copie d'un carton de Michel-Ange, 1542, dessin, 77 x 130 cm, Holkham Hall, Holkham
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Léonard imagine une composition tourbillonnante, où des cavaliers s’affrontent violemment.
Michel-Ange, lui, s’intéresse à la tension des corps des soldats, en accentuant le dessin de chacun de leurs muscles.
Léonard, narquois, aurait comparé les figures de Michel-Ange à des "sacs de noix" !
Mais la présence de Michel-Ange pousse Léonard à se surpasser. Il veut inventer une technique de peinture révolutionnaire... |
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Léonard de Vinci, Autoportrait présumé, vers 1512, sanguine sur papier, 33 x 21 cm, Bibliothèque royale de Turin
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À l'époque, pour décorer un mur, on utilise la technique de la fresque. Le peintre pose des pigments sur un enduit frais. Il doit être rapide et sûr de lui, car impossible de se rattraper !
Léonard, lui, aime prendre le temps de s’appliquer. C’est pourquoi il imagine une mixture à base de cire d’abeille et de résine, qui est supposée sécher plus lentement. Il pourrait ainsi faire toutes les retouches qu’il souhaite.
Sauf que tout ne se passe pas comme prévu… Son mélange révolutionnaire ne sèche pas. Pire, la peinture dégouline ! |
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Peter Paul Rubens, d'après La Bataille d'Anghiari de Léonard de Vinci, 1603, pierre noire, plume et encre brune, pinceau et encre brune et grise, lavis gris, rehauts de blanc et de gris-bleu sur feuillet, 45 x 63 cm, Musée du Louvre, Paris
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Léonard, dévasté, finit par abandonner son ouvrage abîmé. Quant à Michel-Ange, il n’a jamais commencé à peindre. La confrontation tant espérée entre les deux génies est restée à l’état d’esquisses.
Heureusement, ces dernières ont tant impressionné leurs contemporains qu’elles ont été copiées de nombreuses fois. Il est donc possible aujourd’hui d’avoir une idée de ce qu’aurait donné ce choc des titans ! |
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Daniele da Volterra, Michel-Ange, vers 1544, huile sur bois, 88 × 64 cm, The Metropolitan Museum of Art, New York
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Bonnes vacances !
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Artips part en vacances ! On vous donne rendez-vous dans un mois tout pile pour retrouver nos anecdotes artistiques et croustillantes...
Bel été à tous et merci pour votre fidélité ! |
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Racontée par
Laura Pichard
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Validée par Gérard Marié,
professeur d'histoire de l'art
Sciences Po Paris
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| Jeu Concours : L'avant-première
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| De quel château s'agit-il ?
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 Une personne qui n’a jamais commis d’erreur n’a jamais tenté d’innover.
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Albert Einstein 
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Coline et Jean
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si c'était mieux que d'habitude...
