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Bonjour,Aujourd'hui : "Sacrée collection !"Où l’on fait la connaissance d’un homme capable de rapporter beaucoup, beaucoup de tableaux dans ses bagages.
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Samuel Morse, Galerie du Louvre, 1831-1833, huile sur toile, 187 x 274 cm, Seattle Art Museum
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En voilà, une belle collection de tableaux ! Des chefs-d’œuvre de la Renaissance italienne côtoient les grands peintres du XVIIe siècle.
Cette trentaine de toiles existe vraiment, tout comme le lieu représenté ici : c’est le Salon Carré du musée du Louvre. En revanche, elles n’ont jamais été accrochées ensemble dans cet endroit… |
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Samuel Morse, Autoportrait, 1812, huile sur carton, 27 x 22 cm, National Portrait Gallery, Washington, D.C.
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Et pour cause : la scène sort tout droit de l’imagination du peintre et inventeur américain Samuel Morse. En accumulant tous ces chefs-d’œuvre, il a une petite idée derrière la tête.
Le tableau lui permettra, de retour aux États-Unis, de montrer à ses concitoyens les merveilles de l’histoire de l’art. Le tout sans qu’ils aient à se ruiner dans un voyage pour le vieux continent ! |
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À gauche : détail de l'œuvre. À droite : Raphaël, La Belle Jardinière, 1505-1508, huile sur bois, 122 x 80 cm, Musée du Louvre, Paris
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À partir de 1830, il copie avec acharnement les tableaux du Louvre qu’il juge indispensables à l’éducation des Américains.
On reconnaît La Joconde de Léonard de Vinci, La Belle Jardinière de Raphaël, La Diseuse de bonne aventure du Caravage… |
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Détail de l'œuvre
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Et au milieu, un professeur attentif conseille sa jeune élève. Il s’agit de Morse lui-même ! Son élève n’est autre que sa fille, et les autres visiteurs sont tous des amis.
Le projet l’occupe pendant deux ans. Hors de question de partir avant que son tableau ne soit terminé. Même l’épidémie de choléra qui frappe Paris ne l’en déloge pas.
Finalement, ce sont des problèmes financiers qui ont raison de lui : la toile à peine achevée, il rentre aux États-Unis. |
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Matthew Brady, Portrait de Samuel Morse, 1857, photographie, 45 x 39 cm, collection particulière
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Même si les critiques sont plutôt positives, les Américains n’éprouvent malheureusement pas le ravissement que l’artiste attendait. Pire, sa peinture laisse le public indifférent.
Terriblement déçu, Morse délaisse la peinture. Ce n’est cependant pas une tragédie car cela lui permet de se consacrer à une de ses inventions, promise à un grand avenir…
Pour découvrir la suite, rendez-vous demain dans Sciencetips ! |
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Samuel Morse, Mrs. Daniel DeSaussure Bacot, vers 1820, huile sur toile, 76 x 62 cm, The Metropolitan Museum of Art, New York
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Racontée par
Delphine Peresan-Roudil
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Validée par Gérard Marié,
professeur d'histoire de l'art
Sciences Po Paris
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| Jeu Concours : L'avant-première
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 Mon ambition est d’être parmi ceux qui raniment la splendeur du XVe siècle, de rivaliser avec le génie de Raphaël, de Michel-Ange ou de Titien.
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Samuel Morse 
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Coline et Jean
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si c'était mieux que d'habitude...
