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Bonjour,Aujourd'hui : "Besoin de vacances ?"Où l’on apprend à faire court.
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Norman Jewison, vers 1971, photographie, photo : Everett Collection / Bridgeman Images Voir en grand
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1968, Los Angeles. Le réalisateur Norman Jewison est dans le pétrin. Le tournage de son film L’Affaire Thomas Crown s’est pourtant bien passé. Mais le voilà à l’étape du montage, et rien à faire : il n’y arrive pas. La première version montée dure cinq heures !
Coincé entre son film casse-tête et son producteur impatient, Jewison appelle en catastrophe le jeune compositeur français Michel Legrand. |
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Michel Legrand, Ô doux visages que j'ai tant aimés, 1972, partition, 27,6 x 21,6 cm, document d'archives Sacem, photo : © Les Nouvelles Editions Eddie Barclay Voir en grand
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Ce dernier, arrivé il y a peu aux États-Unis, s’est déjà fait une réputation pour ses bandes originales de films. Jewison lui montre donc ce premier montage de cinq heures. Et la solution que lui propose Legrand est plutôt surprenante !
En effet, il lui conseille vivement… de prendre six semaines de vacances. Pendant ce temps, Legrand composera 1h30 de musique, uniquement d’après les souvenirs qu’il conserve des images : "Je ne veux pas revoir le film, ne veux pas de minutage. Je veux laisser le crayon faire son travail et c'est lui qui va décider des longueurs de chaque scène." |
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Michel Legrand, Feuille de timbres "L'affaire Thomas Crown", 1969, 27 x 36 cm, document d'archives Sacem, photo : © Fonds Sacem Voir en grand
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Jewison, enthousiaste, lui fait confiance. Il laisse son film de côté tandis que Legrand se consacre à la composition puis à l’enregistrement de la musique.
Enfin, la bande originale sous le bras, Legrand s’enferme pendant deux mois avec Jewison et son monteur. Les trois hommes s’amusent comme des fous et repensent tout le rythme du film en se calant sur les mélodies de Legrand. |
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Écouter la bande-son de L’Affaire Thomas Crown, 1968 (vidéo) Voir en grand
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Du jamais vu à Hollywood ! Habituellement, le compositeur n’intervient qu’une fois le film monté.
Le résultat dépasse leurs espérances, puisque L’Affaire Thomas Crown remporte l’Oscar de la meilleure bande originale ! Et la chanson titre de la B.O., The Windmills of your mind (Les Moulins de mon cœur), devient même un tube planétaire repris dans toutes les langues… |
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Racontée en partenariat avec la Sacem
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Jeu-concours : l'avant première
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Qui est-ce ?
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Le monteur du film, ça a été Michel Legrand.
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Norman Jewison
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