1983, Océan Atlantique. Florence Arthaud, navigatrice hors pair, écoute en boucle le tube du moment : "Dès que le vent soufflera". Ce titre du chanteur Renaud parle justement de la vie en mer, ça tombe à pic !

Mais, à chaque écoute, la bande saute toujours au même endroit. À moins que cela ne soit fait exprès ?

Florence Arthaud, 1988, photo : © Bridgeman Images
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Rembobinons : l’année précédente, Renaud se lance lui aussi dans une traversée de l’Atlantique. Fasciné par l’univers de la mer, il est cependant loin d’avoir l’expérience de Florence Arthaud.

Vivre à bord d’un bateau, ce n’est pas du tout comme il l’imaginait : il se cogne partout, dort dans des draps mouillés et, surtout, il a le mal de mer !

Écouter Renaud interpréter Dès que le vent soufflera, 1983 (vidéo)

C’est à cause de toutes ces galères que lui vient l’idée de sa future chanson. Renaud y raconte avec beaucoup d’humour les difficultés rencontrées à bord, sur une mélodie inspirée des traditionnels chants de marins entendus pendant son voyage.

Renaud, 1986, photo : © AGIP / Bridgeman Images
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Le chanteur y glisse aussi un clin d’œil pour faire tressaillir les navigateurs avisés. Et Florence Arthaud n’y coupe pas ! En effet, taquin, le chanteur a caché dans les paroles de sa chanson le mot "lapin".

A priori, rien de bien méchant. Sauf que ces animaux à grandes oreilles rongent les cordages des navires… et qu’il est donc, par superstition, formellement interdit de prononcer leur nom à bord !

Lapin, photo : Guillermo Casales
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Heureusement, l’intrépide navigatrice a trouvé une solution : elle a trafiqué la bande de la cassette avec du vernis à ongles pour effacer le mot tabou et pouvoir écouter la chanson sans risque… jusqu’à la faire résonner dans le port de Dakar lorsqu’elle boucle sa course !

Dakar, photo : Jeff Attaway
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