|
|
|
Bonjour,Aujourd'hui : "Cache-cache"Où l’on découvre tout ce qui peut se cacher dans un petit reflet.
|
|
|
|
|
|
Clara Peeters, Nature morte avec fleurs et orfèvrerie, 1612, huile sur bois, 59 x 49 cm, Staatliche Kunsthalle, Karlsruhe Voir en grand
|
Un vase, quelques coquillages, de beaux objets d’orfèvrerie… Voilà la table d’un riche bourgeois du XVIIe siècle. À première vue, il s’agit d’une nature morte classique, un genre de peinture très apprécié à l’époque.
Un œil attentif peut pourtant dénicher un autre sujet dans le tableau. À bien y regarder, il y a également… un autoportrait de l’artiste. |
|
|
|
|
|
Détail de l'œuvre
|
Mais si ! L’autoportrait se trouve dans la haute coupe et son couvercle, à l’arrière-plan. Et, plus précisément, dans les reflets du métal poli : on y voit un tout petit visage avec une palette et des pinceaux. L’artiste a ainsi discrètement "signé" son tableau. Qui est-ce ? |
|
|
|
|
|
Clara Peeters, Nature morte de fruits, oiseaux morts et un singe, 1615 - 1629, huile sur bois, 47 x 66 cm, collection privée Voir en grand
|
Il s’agit de la peintre flamande Clara Peeters. Oubliée des livres d’histoire de l’art, on ne connaît aujourd’hui pas grand-chose de sa vie.
Elle était à son époque une artiste spécialisée dans les natures mortes, reconnue pour son talent et sa précision. |
|
|
|
|
|
Clara Peeters, Table, reflets de l'artiste sur la coupe et la verseuse, 1611, huile sur bois, 52 x 73 cm, Musée du Prado, Madrid Voir en grand
|
On sait aussi qu’elle a réalisé son premier grand tableau à seulement treize ans et qu’elle a mené une longue carrière. Dans ses natures mortes, Peeters parvient à rendre précisément les effets de matière, notamment le métal poli de la vaisselle.
C’est là qu’elle glisse ses petits autoportraits, comme autant de signatures… |
|
|
|
|
|
Clara Peeters, Nature morte avec fromages, amandes et bretzels, reflet de l'artiste sur le capuchon métallique de la cruche et manche du couteau signé, 1615, huile sur bois, 34 x 49 cm, La Mauritshuis, La Haye Voir en grand
|
Un vrai jeu de piste ! D’un tableau à l’autre, on la retrouve déformée par le capuchon métallique d’une cruche ou dédoublée dans les volumes d’une verseuse en étain.
Quant à sa postérité, il a fallu attendre 2016 pour qu’une grande exposition lui soit consacrée. |
|
|
|
|
|
Clara Peeters, Vanité, probable autoportrait, 1618, huile sur bois, 37 × 50 cm, collection privée Voir en grand
|
|
|
|
|
Racontée par Delphine Peresan-Roudil
|
|
Validée par Gérard Marié, professeur d'histoire de l'art Sciences Po Paris
|
|
|
|
|
Jeu Concours : L'avant-première
|
|
De quel empereur est-ce l'armée ?
|
|
|
|
|
|
|
Envie d'une anecdote musicale chaque samedi ?
|
|
|
Envie de recevoir un livret collector par courrier chaque mois ?
|
|
|
|
|
|
|
L'œil ne se voit pas lui-même ; il lui faut son reflet dans quelque autre chose.
|
William Shakespeare
|
|
|
|
|
Retrouvez-nous sur notre site www.artips.fr
|
|
|
Des conseils, des idées, des critiques ? Contactez-nous sur colineetjean@artips.eu ou au 0972586775 Coline et Jean
|
|
|
|
|
|
|