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Bonjour,Aujourd'hui : "Marions-nous !"Où l’on fait la rencontre d’une belle boulangère.
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Attribué à Raphaël, Portrait de la Fornarina, vers 1518-1519, huile sur toile, 85 x 60 cm, Galerie nationale d’art antique, Rome
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Italie, 1518. Le peintre Raphaël, adulé par ses contemporains, débute le portrait d'une femme. Qui est cette mystérieuse beauté ? La réponse se trouve dans les détails…
La femme porte autour de son bras gauche un bijou bleu, où l’on peut lire "Raphaël d’Urbino". Une simple signature ? C’est peu probable. Raphaël signe rarement ses œuvres, il a donc dû réfléchir à deux fois avant d’apposer sa marque. Ici, son nom entoure le bras de la jeune femme, du côté de son cœur.
La belle est en fait la maîtresse du peintre ! Il s'agit de Margherita Luti, surnommée la Fornarina ("petite boulangère" en italien). |
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Raphaël, Portrait de l’artiste avec un ami, 1519, huile sur toile, 99 x 83 cm, Musée du Louvre, Paris
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Car Raphaël est un grand amateur de femmes. Selon l’historien de l’art Vasari, il serait même mort d’un excès d’ébats amoureux ! Parmi toutes ses amantes, la Fornarina fascine particulièrement le peintre. Vasari raconte que Raphaël ne pouvait se passer d’elle...
Alors qu’il devait peindre le palais de son ami Agostino Chigi, Raphaël ne pensait qu’à son amour et n’arrivait pas à travailler. Agostino se serait résolu à inviter la Fornarina dans sa demeure, le temps que Raphaël finisse sa peinture ! |
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Détail de l’œuvre
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Mais il semble que cette femme ait été bien plus qu’une simple maîtresse. Un examen attentif du tableau révèle à son doigt la présence… d’une bague.
Pourtant, personne n’a entendu parler de fiançailles entre les deux amoureux. Raphaël était même promis à la nièce d’un cardinal, un bien meilleur parti que la Fornarina, fille de boulanger.
Il est vrai qu’il a toujours repoussé les noces... Peut-être pour protéger un possible mariage secret avec la Fornarina ? |
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Jean-Auguste-Dominique Ingres, Raphaël et la Fornarina, 1814, huile sur toile, 66 x 54 cm, Fogg Art Museum, Cambridge
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Racontée par
Nadia Goupil
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Validée par Gérard Marié,
professeur d'histoire de l'art
Sciences Po Paris
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| Jeu Concours : L'avant-première
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 On devrait toujours être amoureux. C’est la raison pour laquelle on ne devrait jamais se marier.
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Oscar Wilde 
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Coline et Jean
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