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Bonjour,Aujourd'hui : "Le bonheur est dans le pré"Où l'on découvre qu'on a besoin d'un permis pour sortir de son atelier.
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Rosa Bonheur dans son jardin, photographie prise vers 1890
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Curieux personnage que Rosa Bonheur. C'est ce que la préfecture de Paris a dû se dire en lui délivrant un permis un peu particulier : un permis de travestissement !
Depuis 1800, en effet, les femmes doivent demander une autorisation spéciale pour porter le pantalon.
La raison invoquée par Rosa Bonheur pour obtenir son permis ? Elle en a besoin pour son métier de peintre : "Quel ennui d'être limitée dans ses gestes quand on est une fille !", disait-elle. |
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Rosa Bonheur, Le monarque de la meute, 1868, huile sur toile, 79.4 x 99 cm, Collection privée
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En effet, Rosa Bonheur ne passe pas tout son temps en atelier. Au contraire, elle parcourt les champs, les foires aux bestiaux et les abattoirs. Voilà pourquoi elle porte le pantalon !
Peintre animalière, elle étudie les animaux sur le vif pour mieux les reproduire sur ses toiles grand format. |
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Rosa Boheur, Labourage nivernais : le sombrage, 1849, huile sur toile, 260 x 133 cm, Musée d'Orsay, Paris
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Dans son tableau de 1849, elle décrit une scène banale de la vie paysanne. Deux charrues sont tirées par des attelages de bœufs. Ils sont au centre de l'attention. L'homme est relégué au second plan...
C'est un hymne au travail des champs, dans une France de plus en plus urbaine. |
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Détail du tableau
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Cette œuvre est parfaitement réaliste ! Les bêtes sont détaillées avec une précision quasi photographique. Au point que cela intéresse des scientifiques.
Pourquoi ? C'est que le tableau représente une race de bœufs, aujourd'hui disparue à cause de la mécanisation. |
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George-Achille Fould, Rosa Bonheur dans son atelier, 1893, Bibliothèque Nationale de France, Paris
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Rosa Bonheur était une artiste transgressive, fumant et s'habillant comme un homme. Adulée en Angleterre et aux États-Unis, cette française est la première femme officier de la Légion d'honneur.
Et cette amoureuse des vaches est même décorée par l'impératrice en personne ! |
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Racontée par
Adeline Pavie
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Validée par Gérard Marié,
professeur d'histoire de l'art
Sciences Po Paris
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| Jeu Concours : L'avant première
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De quelle ville italienne
s'agit-il ?
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 J'avais pour les étables un goût plus irrésistible que jamais courtisan pour les antichambres royales ou impériales.
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Rosa Bonheur 
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Coline et Jean
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si c'était mieux que d'habitude...
