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Bonjour,Aujourd'hui : "Qu’est-ce qui est jaune et qui pousse ?"Où l’on découvre que l’on ne trouve pas que des nains dans son jardin.
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Illustration Sciencetips Voir en grand
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1973, Texas. Marie Harris est désemparée. Cela fait plusieurs jours qu’une étrange masse jaune et gluante d’un mètre carré a fait irruption dans son jardin, et rien ne semble en venir à bout… Ni les coups de râteau, ni l’herbicide, ni même les balles des policiers appelés à la rescousse !
Pourtant un matin, Marie Harris a une surprise de taille : la chose a disparu. Une seule explication est possible : son jardin a abrité un alien ! |
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Développement de l’amibe sociale, “Physarum polycephalum“, communément appelée blob. Photo : © Audrey DUSSUTOUR / CRCA / CNRS Photothèque Voir en grand
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En réalité, ce qu’elle pense être un extraterrestre est un organisme présent sur terre, depuis plus d’un milliard d’années. Ni animal, ni champignon, ni végétal, cet organisme surnommé "blob" est un amibozoaire.
Cet incroyable être vivant composé d’une seule et unique cellule double de taille tous les jours et peut atteindre jusqu’à 10 m2 ! Il est capable de se déplacer en formant des sortes de ramifications appelées pseudopodes. |
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Nourrissage de l’amibe sociale, “Physarum polycephalum“, communément appelée blob, avec des flocons d’avoine. Photo : © Cyril FRESILLON/CRCA /CNRS Photothèque Voir en grand
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Rassurez-vous cependant, il n’avance qu’à un centimètre par heure, sauf lorsqu’il a extrêmement faim. Pour déguster des bactéries et des champignons, il peut atteindre la vitesse record de quatre centimètres par heure.
Mais comment donc a-t-il pu disparaître du jardin de Marie Harris ? En formant tout simplement... des spores. De la même façon que pour les champignons, ces derniers s’envolent avec le vent, permettant au blob de se reproduire. |
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Humidification de l’amibe sociale, “Physarum polycephalum““, communément appelée blob, nourrie aux flocons d’avoine. Photo : © Cyril FRESILLON/CRCA /CNRS Photothèque Voir en grand
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Comme a pu le constater Marie Harris, le blob est extrêmement résistant. Si on le coupe en petits morceaux… il repousse. Mieux encore, les morceaux de blob sont capables de fusionner pour former un organisme entier. Si la nourriture et l’eau viennent à manquer, le blob peut sécher et survivre ainsi pendant plusieurs années.
Pour le tirer du sommeil, il suffit de lui redonner un peu d’eau et le voilà à nouveau frais et dispo. Il est pour ainsi dire quasi immortel ! |
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Développement de l’amibe sociale, “Physarum polycephalum“, communément appelée blob. Cet organisme primitif unicellulaire se déplace en étendant ses pseudopodes et en contractant son réseau veineux. Photo : © Audrey DUSSUTOUR / CRCA / CNRS Photothèque Voir en grand
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En fait, le blob est parcouru d’un système veineux extrêmement efficace qui intéresse particulièrement les scientifiques. En effet, ce réseau ressemble à s’y méprendre à celui des tumeurs cancéreuses.
Bref, si contrairement à ce que pensait Marie Harris, le blob n’est pas un alien, son étude pourrait permettre de lever le voile sur quelques mystères bien terriens. |
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Validée par Audrey Dussutour
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Réalisée en partenariat avec le CNRS
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Jeu Concours : L'avant première Les résultats
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Bravo aux gagnants du tirage au sort, Tom Dau. et Augustin Jou. ! Chacun gagne deux accès illimités d'un an à nos antisèches sur la Culture Générale ou à deux entrées pour le musée des sciences de son choix. À partir de demain, les compteurs sont remis à zéro, et le concours reprend. Bonne chance à vous !
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