|
|
|
Bonjour,Aujourd'hui : "On joue à cache-cache ?"Où l'on découvre une planète un peu pudique.
|
|
|
|
|
|
Illustration Sciencetips Voir en grand
|
1529, Pologne. Pour la troisième fois en moins d'une heure, l’astronome Nicolas Copernic laisse entendre son mécontentement. Maudit brouillard qui lui cache le ciel ! À cause de lui, il va encore manquer l’observation de la mystérieuse planète de fer.
Cette planète, c'est Mercure. Et selon la légende, Copernic ne réussira malheureusement jamais à l'observer... |
|
|
|
|
|
En haut (de gauche à droite) : Mercure, Vénus, la Terre et Mars, photo : NASA
En bas (visible dans le carré bleu) : Mercure au crépuscule, à l'œil nu Voir en grand
|
Rien d'étonnant à cela ! Il s’agit de la plus petite planète du système solaire (elle est à peine plus grande que notre Lune) et la plus proche du Soleil.
Depuis la Terre, on ne peut la voir qu'à l'aube ou au crépuscule, suivant les saisons. Qui plus est, cette petite cachottière reste toujours très bas sur l'horizon. Dissimulée dans l'éclat du Soleil, elle est donc très difficilement observable. |
|
|
|
|
|
Structure interne de Mercure, image : NASA Voir en grand
|
Il faudra attendre la fin du XXe siècle (et les analyses de la sonde Mariner 10) pour que les détails de la planète se révèlent enfin aux yeux des scientifiques. Mercure est une planète tellurique, c’est-à-dire faite de roches, comme la Terre. |
|
|
|
|
|
En haut : la surface de Mercure, parsemée de multiples cratères, photo : NASA
En bas :
carte (avec colorimétrie) montrant les températures maximales de la région polaire nord de Mercure, photo : NASA Voir en grand
|
Mais contrairement à cette dernière, elle n'a pas d'atmosphère, ce qui la rend très vulnérable aux débris de passage. Résultat, sa surface est parsemée de multiples cratères, un peu comme notre Lune.
Pour finir en beauté, les températures y sont extrêmes puisqu'elles peuvent osciller entre -183°C et +427°C. Bref, une planète des plus accueillantes… |
|
|
|
|
|
Simulation de la trajectoire des sondes BepiColombo envoyées pour observer Mercure (vidéo) Voir en grand
|
Encore aujourd'hui, Mercure est difficile à étudier. Il faut en effet calculer très précisément la trajectoire des sondes envoyées pour observer la planète.
Un mauvais calcul, et ces dernières se retrouveraient inexorablement attirées par l’énorme force de gravité exercée par le Soleil (un peu à la façon d’un aimant géant). |
|
|
|
|
|
L'une des sondes de la mission BepiColombo, image : CNES Voir en grand
|
Compliqué certes, mais pas impossible ! Le CNES et les agences spatiales européenne et japonaise ont mis sur pied une nouvelle mission : BepiColombo. Deux sondes auront ainsi la charge de lever le voile sur les mystères de Mercure, cette grande timide ! |
|
|
|
|
|
Validée par Pierre Bousquet
|
|
Réalisée en partenariat avec CNES
|
|
|
|
|
Jeu-concours : l'avant première
|
|
Quel naturaliste anglais a navigué sur un navire appelé le "HMS Beagle" ?
|
|
|
|
|
|
|
Si les astres étaient immobiles, le temps et l'espace n'existeraient plus.
|
Maurice Maeterlinck
|
|
|
|
|
Retrouvez-nous sur notre site www.sciencetips.fr
|
|
|
Des conseils, des idées, des critiques ? Contactez-nous sur colineetjean@sciencetips.fr ou au 0972586775 Coline et Jean
|
|
|
|
|
|
|