"Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements."

Charles Darwin

Bonjour,
Aujourd'hui : "1, 2, 3… Nous irons au bois !"
Où l’on découvre une plante carnivore qui sait compter.

 

1865, Angleterre. Le naturaliste anglais Charles Darwin est complètement sous le charme. Le sujet de son affection ? Une Vénus… attrape-mouche.

Découverte un siècle auparavant en Caroline du Nord, celle qu’il décrit comme "l’une des plantes les plus merveilleuses au monde" ne l’éblouit pourtant pas par sa beauté, mais par son mode de nutrition : carnivore !

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De son vrai nom Dionaea muscipula, la Dionée attrape-mouche se nourrit en effet d’insectes qu’elle attire, capture, puis digère. Elle peut ainsi survivre au manque de nutriments (comme l’azote) dans son milieu naturel, des marécages souvent pauvres en minéraux. Et pour y parvenir, elle a mis au point une technique de chasse redoutable…

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Dionaea muscipula, photo : maximumwall
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Elle sécrète un succulent nectar pour attirer ses proies. Ces gourmandes viennent alors se déposer sur sa partie supérieure, une sorte de mâchoire ouverte formée par deux lobes et bordée de longs cils.

Cette dernière renferme des poils sensitifs, qui, lorsqu’ils sont touchés, provoquent la fermeture quasi-instantanée des lobes, piégeant l’insecte à l’intérieur.

La Dionée libère ensuite des enzymes qui vont lui permettre de lentement digérer sa proie pendant plusieurs semaines.

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Le piège ouvert d'une Dionaea muscipula. On distingue les cils (à l'extérieur) et les poils sensitifs (à l'intérieur), photo : Noah Elhardt
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Mais comment la Dionée attrape-mouche s’y prend-elle pour reconnaître une proie ? Eh bien, elle sait compter ! Elle compte, en effet, le nombre de fois où ses poils sensitifs sont stimulés.

Au premier contact, il ne se passe rien. Mais si une deuxième stimulation se produit, le piège commence à se refermer. Un troisième contact provoque sa fermeture complète. À partir de 4 stimulations, la sécrétion d’enzymes digestives s’amorce. Et à 5, elles sont libérées sur la proie, qui s’agite, en vain.

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Compter permet ainsi à la Dionée attrape-mouche d’économiser de l’énergie en cas de fausse alerte : une goutte de pluie ou un simple coup de vent n’activera pas le piège. Malin… et effrayant !

Pas étonnant que Darwin ait eu un coup de cœur pour cette plante à l’intelligence numérative d’un enfant de 18 mois !

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Julia Margaret Cameron, Charles Darwin, 1868, photographie, 26 x 21 cm, V&A's collections, Londres
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" Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements. "

- Charles Darwin -

Racontée par Céline Davy

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