"Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements." Charles Darwin Bonjour, 1865, Angleterre. Le naturaliste anglais Charles Darwin est complètement sous le charme. Le sujet de son affection ? Une Vénus… attrape-mouche. Illustration Sciencetips De son vrai nom Dionaea muscipula, la Dionée attrape-mouche se nourrit en effet d’insectes qu’elle attire, capture, puis digère. Elle peut ainsi survivre au manque de nutriments (comme l’azote) dans son milieu naturel, des marécages souvent pauvres en minéraux. Et pour y parvenir, elle a mis au point une technique de chasse redoutable… Dionaea muscipula, photo : maximumwall Elle sécrète un succulent nectar pour attirer ses proies. Ces gourmandes viennent alors se déposer sur sa partie supérieure, une sorte de mâchoire ouverte formée par deux lobes et bordée de longs cils. Le piège ouvert d'une Dionaea muscipula. On distingue les cils (à l'extérieur) et les poils sensitifs (à l'intérieur), photo : Noah Elhardt Mais comment la Dionée attrape-mouche s’y prend-elle pour reconnaître une proie ? Eh bien, elle sait compter ! Elle compte, en effet, le nombre de fois où ses poils sensitifs sont stimulés. Gif Sciencetips Compter permet ainsi à la Dionée attrape-mouche d’économiser de l’énergie en cas de fausse alerte : une goutte de pluie ou un simple coup de vent n’activera pas le piège. Malin… et effrayant ! Julia Margaret Cameron, Charles Darwin, 1868, photographie, 26 x 21 cm, V&A's collections, Londres " Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements. " - Charles Darwin - En un clic, dites-nous si par rapport à d'habitude : Des conseils, des idées, des critiques ? Copyright © Artly Production SAS, Tous droits réservés. |