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Bonjour,Aujourd'hui : "On se jette à l’eau"Où l’on découvre que les rats ont le sens de l’orientation.
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Illustration Sciencetips Voir en grand
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1981, Angleterre. Le scientifique Richard Morris regarde avec consternation son rat se prélasser dans l’eau de sa piscine... Mais que fabrique-t-il ?
Le chercheur a mis au point une expérience pour le moins originale. Il a placé l’animal dans un grand bassin, dans un coin duquel se trouve une plateforme. Facile, me direz-vous ! Le rat n’a qu’à se mettre dessus pour éviter l’eau qu’il n’apprécie pas spécialement. |
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Souris ayant retrouvé l'emplacement de la plateforme immergée © Cyril FRESILLON/CRCA/CNRS Photothèque Voir en grand
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Eh bien non ! Morris, malin, a rempli la piscine d’une eau trouble qui recouvre d’un centimètre la plateforme, empêchant ainsi l’animal de la repérer. Celui-ci nage donc dans tous les sens, pour retrouver la terre ferme, lorsqu’il tombe dessus par hasard. Là, Morris sort l’animal, puis le remet à l’eau.
Cette fois-ci, le rat sait qu’il a une porte de sortie et va donc chercher la plateforme. En reproduisant l’expérience plusieurs fois, il teste ainsi la mémoire spatiale du rongeur. |
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Le rat parvient à trouver la plateforme dans la piscine de Morris grâce à différents repères spatiaux © 2014 Wolbers and Wiener Voir en grand
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S’il a enregistré la position de la plateforme, il devrait l’atteindre de plus en plus rapidement. Ça c’est dans la théorie, parce que dans les faits, son rat ne semble pas motivé à chercher la plateforme...
Peu importe, le scientifique a collecté suffisamment de résultats. Il est convaincu que les rats utilisent des repères spatiaux pour se situer dans l’espace et calculer leur trajet. |
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Lorsque le rat atteint une zone spécifique de son environnement les cellules de lieu (hippocampe) s'activent. Parallèlement, les cellules de grille (cortex entorhinal) s'activent lorsque le rat atteint des emplacements précis dans un motif hexagonal © Nobelprize Voir en grand
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Quelques années plus tard, les neurobiologistes John O’Keefe, May-Britt et Edvard Moser localisent, dans le cerveau des rongeurs, les différents neurones responsables de cette mémoire spatiale !
D’abord, les "cellules de lieu" qui indiquent au rat l’endroit où il se trouve, à la façon d’un "vous êtes ici". Ensuite, les "cellules de grille" qui donnent à l’animal une notion de distance et de direction. Collectivement, ces cellules forment un "GPS cérébral" ! |
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© Alzheimer's association 2014 Voir en grand
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L'étude de ces cellules, retrouvées depuis chez l'homme, permettra d’en apprendre davantage sur les mécanismes impliqués dans la mémoire spatiale.
Notamment sur certaines pathologies neuronales comme la maladie d’Alzheimer, qui touche aujourd’hui plus de 50 millions de personnes dans le monde. |
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Validée par Giuseppe Gangarossa
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Réalisée en partenariat avec le CNRS
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Jeu Concours : L'avant-première
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Quels personnages bibliques sont joués ici ?
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La mémoire est la sentinelle de l'esprit.
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William Shakespeare
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