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Bonjour,Aujourd'hui : "Élémentaire, mon cher…"Où l'on voit une marmotte qui met le polonium dans le papier d’alu.
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Carl Anderson devant le dispositif expérimental lui ayant permis de découvrir le positron (ou électron positif), 1933 © C.D. Anderson Voir en grand
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1934, France. Les deux physiciens Irène et Frédéric Joliot-Curie n’en croient pas leurs yeux. Ce qu’ils pensent avoir trouvé pourrait révolutionner la science moderne…
Le couple travaille alors sur une particule élémentaire appelée "positron". Cette particule identique à l’électron, mais de charge positive est une nouveauté ! Elle vient d’être découverte par le physicien Carl Anderson. |
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Irène et Frédéric Joliot-Curie dans leur laboratoire à l'Institut du Radium, 1934 © Association Curie Joliot-Curie Voir en grand
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Pour en savoir plus sur cet élément, les Joliot-Curie ont imaginé une toute nouvelle expérience. Dans une boîte fermée, ils ont placé un élément radioactif, le polonium (210Po), et une simple feuille d’aluminium.
La boîte est ensuite reliée à une machine capable de détecter les positrons, nommée "compteur de Geiger-Müller". |
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Illustration Sciencetips Voir en grand
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Quand Frédéric allume l’instrument, celui-ci s’emballe. La machine compte les positrons émis par l’aluminium lorsqu’il est bombardé par le polonium radioactif. Ce dernier émet des particules invisibles, appelées "particules alpha". En s’écrasant sur la feuille d’aluminium, elles provoquent la libération des positrons. Jusque-là, tout fonctionne comme prévu...
Pourtant, lorsqu’ils retirent la source de polonium, la machine continue de compter ! |
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Illustration Sciencetips Voir en grand
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Mais que se passe-t-il ? D’où viennent les positrons détectés par la machine ? S’ils proviennent de la feuille d’aluminium, cela suggérerait qu’elle soit devenue radioactive ! Ni une ni deux, ils mettent directement en contact, pendant quelques minutes, une nouvelle feuille d’aluminium avec le polonium radioactif, puis la placent devant le compteur. Celui-ci s’affole…
Les chercheurs ébahis, comprennent alors que le bombardement de l’aluminium, par les particules alpha du polonium radioactif, a produit un nouvel élément radioactif : le phosphore 30 (30P). C’est lui que détecte le compteur sur la feuille d’aluminium. |
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Les lauréats du prix Nobel de 1935 à Stockholm. De gauche à droite: James Chadwick, Irène Joliot-Curie, Frédéric Joliot-Curie et Hans Spemann © Association Curie Joliot-Curie Voir en grand
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Il existe dans la nature du phosphore 31, mais pas de phosphore 30... Le couple de physiciens vient de comprendre qu’il est possible de fabriquer des éléments radioactifs ! Une découverte fondamentale qui leur vaudra le prix Nobel de chimie en 1935. |
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Validée par Eric Lanes
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Réalisée en partenariat avec l'Andra
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Jeu Concours : L'avant-première
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Quelle technique permet d'obtenir cette image ?
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Dans la vie rien n’est à craindre, tout est à comprendre.
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Marie Curie
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