1843, Londres. Au beau milieu de la nuit, à la faible lueur des bougies, Ada Lovelace écrit. S’essayerait-elle à la poésie, à l’image de son père, le sulfureux Lord Byron ? Loin de là. Sa passion à elle, ce sont… les mathématiques.
Avec l’inventeur Charles Babbage, elle travaille sur un prototype assez spécial : une machine analytique. Une sorte de super calculatrice capable de résoudre automatiquement et sans erreur des calculs complexes.
En effet, à l’époque, on se repose beaucoup sur l’utilisation de tables de calculs, notamment pour la trigonométrie. Calculées à la main, ces tables sont truffées de fautes ! Pas très pratique. |