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Bonjour,Aujourd'hui : "C'est moi ça ?"Où l’on découvre qu’un tableau peut faire basculer une carrière.
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Adolf Ulrik Wertmüller, La reine Marie-Antoinette avec ses deux enfants marchant dans le parc de Trianon, 1785, huile sur toile, 1,94 x 2,74 m, Musée national de Suède, Stockholm Voir en grand
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À l’ouverture du Salon du Louvre en 1785, le peintre suédois Wertmüller est attendu au tournant. Son tableau, un grand portrait, va être exposé à la place d’honneur. Il ne représente pas n’importe qui : il s’agit de la reine Marie-Antoinette !
La souveraine est peinte accompagnée de ses enfants, dans le parc de Trianon. L’œuvre, qui doit être offerte au roi de Suède, est très attendue par le public et par la critique. Plusieurs académiciens ont déjà admiré la toile mais la reine, elle, ne l’a pas encore vue. Elle aurait peut-être dû… |
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Détail de l'œuvre
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Dès l’instant où le portrait est exposé au public, les railleries vont bon train : on trouve que la scène est trop banale et que les figures manquent de majesté. Marie-Antoinette a l’air d’une bourgeoise faisant sa balade du dimanche !
Un chroniqueur de la vie parisienne raconte la réaction de la principale intéressée. En découvrant le tableau, elle se serait écriée : "Quoi ! C’est moi, là ?" |
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Adolf Ulrik Wertmüller, Autoportrait, vers 1795-1800, huile sur toile, 62 x 53 cm, Musée national de Suède, Stockholm Voir en grand
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C’est une véritable douche froide pour le pauvre Wertmüller, qui se sent victime d’une grave injustice. Sans grande conviction, il retouche quelques éléments après le Salon.
Comme Marie-Antoinette ne daigne même pas revoir le tableau, ce dernier est directement envoyé au roi de Suède. Et l’artiste doit attendre plusieurs années avant d’être payé pour son travail ! |
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Adolf Ulrik Wertmüller, La reine Marie-Antoinette avec ses deux enfants marchant dans le parc de Trianon, 1785, huile sur toile, 1,94 x 2,74 m, Musée national de Suède, Stockholm. Détail de l'œuvre
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Lui qui attendait gloire et fortune de ce tableau n'en récolte finalement que soucis financiers et moqueries. Au point d’en tomber malade ! |
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Élisabeth-Louise Vigée-Le Brun, Marie-Antoinette de Lorraine-Habsbourg, reine de France et ses enfants, 1789, huile sur toile, 2,75 x 2,15 m, Musée national des châteaux de Versailles et Trianon, Versailles Voir en grand
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Racontée par Camille Berthier
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Validée par Gérard Marié, professeur d'histoire de l'art Sciences Po Paris
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Jeu Concours : L'avant-première
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Qui est cet architecte français ?
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La déception est moins pénible quand on ne s’est point d’avance promis le succès.
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Sénèque
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