|
|
|
Bonjour,Aujourd'hui : "La rançon de la gloire ?"Où l’on fait la connaissance d’une prisonnière un peu encombrante.
|
|
|
|
|
|
Zevs, Kidnapping visuel, le 2 avril 2002, 5h37, Alexanderplatz, Berlin © ADAGP, Paris, 2018 Voir en grand
|
Berlin, 2 avril 2002, au petit matin. Sur la façade d’un hôtel, l’immense bâche publicitaire des cafés Lavazza a été minutieusement découpée. La top model qui occupait le centre de la bâche a disparu… Il ne reste qu’un message : "Kidnapping visuel, payez immédiatement !" |
|
|
|
|
|
Zevs, McDonad's liquidé, 2006, Paris © ADAGP, Paris, 2018 Voir en grand
|
Qui peut bien réclamer une rançon pour une image publicitaire ? Derrière cette intervention se cache l’artiste français Zevs.
Issu du monde du graffiti, il est surtout connu pour ses détournements de logos de grandes marques et son travail dénonçant l’envahissement de l’espace public par la publicité. |
|
|
|
|
|
Zevs, Kidnapping visuel, payez immédiatement, 2002, Berlin © ADAGP, Paris, 2018 Voir en grand
|
Le lendemain du kidnapping, Zevs placarde dans toute la ville des affiches de la top model disparue, avec le montant de la rançon. 500 000 euros pour délivrer la belle !
Mais la marque Lavazza ne semble pas vraiment d’accord avec les termes de ce marché. |
|
|
|
|
|
Zevs, Doigt découpé de l'affiche Kidnapping visuel et expédié à Lavazza, 2002 © ADAGP, Paris, 2018
|
L’artiste ne s’arrête pas en si bon chemin et continue à jouer avec les codes du film policier. Il découpe l’un des gigantesques doigts de l’affiche et l’expédie par courrier au siège social italien de la marque. |
|
|
|
|
|
Zevs, Affiche découpée de Kidnapping visuel, 2002, Paris © ADAGP, Paris, 2018 Voir en grand
|
En attendant que Lavazza réagisse, l’artiste promène son otage de 17 mètres de haut en Suède, en Suisse, à Paris… Un an plus tard, l’artiste envoie une deuxième demande de rançon, menaçant d’exécuter la femme-affiche s’il ne l’obtient pas.
Finalement, la marque Lavazza décide de jouer le jeu. |
|
|
|
|
|
Zevs, Affiche découpée de Kidnapping visuel, 2002, ici exposée à la galerie Patricia Dorfmann, 2004, collection privée © ADAGP, Paris, 2018 Voir en grand
|
La somme aurait été versée sous forme de mécénat au Palais de Tokyo, une institution parisienne dédiée à l’art contemporain. C’est dans ce même lieu que l’échange est mis en scène, et que l’égérie Lavazza retrouve sa liberté.
Devenue depuis une œuvre d’art, l’ancienne bâche publicitaire est régulièrement exposée dans des musées ! |
|
|
|
|
|
Sur le "kidnapping visuel" de Zevs (vidéo)
|
|
|
|
|
Racontée par Cécile Cloutour
|
|
Validée par Gérard Marié, professeur d'histoire de l'art Sciences Po Paris
|
|
|
|
|
Jeu-concours : l'avant première
|
|
Quel est ce bâtiment ?
|
|
|
|
|
|
|
N'importe quelle publicité est une bonne publicité.
|
Andy Warhol
|
|
|
|
|
Retrouvez-nous sur notre site www.artips.fr
|
|
|
Des conseils, des idées, des critiques ? Contactez-nous sur colineetjean@artips.eu ou au 0972586775 Coline et Jean
|
|
|
|
|
|
|