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Bonjour,Aujourd'hui : "Une histoire surréaliste"Où l'on découvre l'une des intuitions géniales de Salvador Dalí.
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Jean-François Millet, L'Angélus, 1857-1859
Huile sur toile, 55.5 cm × 66 cm, Musée d'Orsay
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Peintre à l'imagination loufoque et provocatrice,Salvador Dalí a toujours nourri son oeuvre de ses obsessions.
Enfant, il était notamment fasciné par l'Angélus de Jean-François Millet, peinture accrochée dans le couloir de son école et devant laquelle il était passé des centaines de fois.
Il développa une théorie des plus singulières à propos de cette toile réaliste du milieu du XIXème siècle. |
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Détail de l'Angélus de Millet
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Pour quiconque, cette peinture illustre un simple couple de paysans s’interrompant pour prier au soleil couchant.
Mais pour Dalí, il ne fait aucun doute : ce sont ses propres parents qui y sont représentés, se recueillant au-dessus de la tombe de son frère mort... |
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Dalí, Atavisme au crépuscule,1933-34, Kunstmuseum Bern
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Millet a pourtant peint ce tableau près de 40 ans avant la naissance de Dalí et de son frère!
Bouleversé par ce tableau, Dalí écrivit un livre entier sur le sujet et en peint plus de 60 variations. La mort et le deuil apparaissent à chaque fois de manière symbolique. |
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Dalí, L'Angélus architectonique de Millet, 1933, Huile sur Toile,73 x 61 cm, Musée National Reina Sofía, Madrid
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Pour mieux comprendre son obsession, il faut savoir que le frère aîné du peintre est mort neuf mois avant la naissance de Dalí et qu'il était également nommé Salvador Dalí.
Le désir violent de supprimer ce double, mais aussi de remplacer ce frère adulé qui le hantera toute sa vie, va conduire Dalí à développer son “procédé d'interprétation paranoïa-critique”.
Cette méthode, inspirée des théories de Freud, permet à son auteur d'analyser sa propre paranoïa et de contrôler ses obsessions et ses hallucinations afin de les utiliser dans un but créatif. |
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Dalí, Vestiges archéologiques de l’Angélus de Millet, 1935
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En 1963, Dalí insista et obtint du musée du Louvre que le tableau de Millet soit radiographié : à la place du panier apparut un petit caisson noir, un petit cercueil d’enfant.
Le peintre surréaliste l’interprèta évidemment comme le sien, comme celui de son frère, comme celui de Salavador Dalí. |
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| Racontée par Annie Jolecet
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Validée par Gérard Marié,
professeur d'histoire de l'art
Sciences Po Paris
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| Jeu Concours : L'avant première
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Quel peintre est ainsi représenté dans cet
extrait du Sacre de Napoléon?
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 L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou.
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Salvador Dalí 
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Coline et Jean
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si c'était mieux que d'habitude...
