"La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée."

Platon

Bonjour,
Aujourd'hui : "Des toiles qui font du bruit"
Où l’on rencontre un artiste qui ne manque pas de rythme.

 

Début des années 1980, New York. L’assistant de Jean-Michel Basquiat sort dans la rue, une liasse de billets à la main. Sa mission ? Aller acheter un disque pour le peintre américain !

Et il n’a aucune consigne particulière : Basquiat lui fait entièrement confiance pour le surprendre avec un album ancien ou récent...

Photographie Jean-Michel Basquiat DJing at Area, New York, 1985 © Ben Buchanan
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S’il passe ces commandes à son assistant, c’est que Basquiat ne travaille qu’en musique. Vrai mélomane, il écoute autant de jazz et de rock que de blues.

À l’époque, d’ailleurs, son atelier est au cœur de la scène effervescente de New York et il n’est pas rare de voir l’artiste se déhancher la nuit dans des clubs sur la no wave et le rap naissant.

Photographie Jean-Michel Basquiat dancing at the Mudd Club, New York, 1979 © Courtesy of Nicholas Taylor
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Évidemment, à force d’en écouter, la musique a fini par déborder sur ses tableaux. Certes, Basquiat y glisse des références à ses idoles comme le saxophoniste Charlie Parker.

Mais surtout, il laisse entendre le bruit à travers des onomatopées, des mots répétés sur la toile, comme dans une bande dessinée.

Jean-Michel Basquiat, Beat Bop, 1983, collection Emmanuelle et Jérôme de Noirmont © The Estate of Jean-Michel Basquiat, Licensed by Artestar, New York / Reproduction photo : Mathieu Ferrier
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Quant à ses collages de textes préexistants et photocopiés, ils font penser à l’usage du sample, des échantillons musicaux tirés d'autres chansons et répétés en boucle dans le hip hop.

Jean-Michel Basquiat, Toxic, 1984, Fondation Louis Vuitton - Paris © The Estate of Jean-Michel Basquiat, Licensed by Artestar, New York / Reproduction photo : Christie’s
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Basquiat ne se limite à aucun genre. Il n’est d’ailleurs pas rare que les visiteurs de son atelier débarquent au milieu d’un récital de... musique classique ! L’artiste est fou d’admiration pour des cantatrices comme Maria Callas.

Dans Anybody Speaking Words ("Quelqu’un parle"), c’est à un chanteur d’opéra qu’il fait référence. Avec ce traitement de son corps comme écorché, Basquiat nous montre l’effort, voire la souffrance physique, que demande cette discipline.

Jean-Michel Basquiat, Anybody Speaking Words, 1982, Collection privée ©The Estate of Jean- Michel Basquiat, Licensed by Artestar, New York / Reproduction photo : Fotoearte
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Grâce à sa curiosité (et à ses assistants), Basquiat s’est donc nourri de musique jusqu’à sa mort prématurée. En 1988, ses amis ont ainsi eu la surprise de retrouver plus de 3 000 vinyles dans son atelier !

Photographie Rammellzee, Koor, Fab Five Freddy, Jean-Michel Basquiat and Toxic at Fun Gallery, New York, 1982 © Lina Bertucci
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Pour en savoir plus :

Charlie Parker, Maria Callas, Blondie, Beethoven, Toxic... Ils sont tous convoqués à la Philharmonie de Paris pour éclairer l’art de Jean-Michel Basquiat d’un jour nouveau !

En effet, Basquiat, lui-même musicien (sans savoir jouer) et DJ, s’est inspiré de toutes ces amitiés et références musicales. C’est ce que dévoile la passionnante exposition Basquiat Soundtracks qui rassemble de nombreuses œuvres de l’artiste mélomane.

Une exposition à voir et à écouter jusqu’au 30 juillet ! Et pour vous mettre dans l’ambiance, la Philharmonie vous a concocté une playlist décoiffante à découvrir par ici.

Jean-Michel Basquiat, Toxic, 1984, Fondation Louis Vuitton - Paris © The Estate of Jean-Michel Basquiat, Licensed by Artestar, New York / Graphisme : H5

" La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée. "

- Platon -

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