"Ici je ne suis plus la reine, je suis moi."

Marie-Antoinette

Bonjour,
Aujourd'hui : "Qu’on me laisse tranquille !"
Où l’on découvre la solution d’une reine pour avoir la paix.

 

1777, château de Fontainebleau. Difficile de trouver du temps pour soi, à la cour du roi ! C'est là un problème que la reine Marie-Antoinette connaît bien. Il faut dire que le château grouille de monde et que ses devoirs de reine ne lui laissent pas beaucoup de répit…

Comment faire pour s'isoler lorsqu’elle le souhaite ? La souveraine fait appel à l'architecte Richard Mique pour lui confectionner un lieu rien que pour elle.

Jean-Baptiste André Gautier d'Agoty, Marie-Antoinette à la harpe, vers 1775, gouache sur papier, 67,5 x 54,5 cm, Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, Versailles
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C'est un boudoir, une petite pièce où elle peut se retirer seule, ou avec des amis choisis. Mais cela ne suffit pas à la souveraine : elle veut un refuge presque secret et caché.

Boudoir turc de Marie-Antoinette, château de Fontainebleau, 18e siècle, photo © RMN-Grand Palais (Château de Fontainebleau) / Adrien Didierjean
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Pour y parvenir, l'architecte conçoit un ingénieux mécanisme : des miroirs coulissants peuvent glisser devant les fenêtres, la protégeant ainsi des regards indiscrets ! Ce petit cocon de boiseries dorées et de miroirs semble alors hors du temps, coupé du reste du château.

De plus, la lumière des lampes qui se reflète sur toutes les surfaces crée une ambiance digne d'un conte des Mille et Une Nuits… Et ce n'est pas une coïncidence : à cette époque, la France est passionnée par l'empire ottoman.

Boudoir turc de Marie-Antoinette, château de Fontainebleau, le miroir coulissant dissimule les fenêtres, 18e siècle, photo © RMN-Grand Palais (Château de Fontainebleau) / Adrien Didierjean
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Les plus fortunés n'hésitent pas à décorer leurs intérieurs à la manière d'un Orient fantasmé, avec des croissants de lune ou des personnages à turban. Le "boudoir turc" de Marie-Antoinette est d'ailleurs l’un des exemples les mieux conservés de cette mode. Et ce, même si son mobilier d’origine a malheureusement disparu pendant la Révolution.

Boudoir turc de Marie-Antoinette, château de Fontainebleau, 18e siècle, photo : château de Fontainebleau, Irina Metzl
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Il est modifié par l'impératrice Joséphine, épouse de Napoléon, lorsque cette dernière transforme le boudoir en chambre à coucher. Seuls restent les miroirs et les décors d'origine qui, grâce à une récente restauration, donnent une idée du luxueux cocon de Marie-Antoinette. Enfin, la paix…

Pour en savoir plus sur la restauration du boudoir turc de Marie-Antoinette, 2015 (vidéo)

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Élisabeth-Louise Vigée-Le Brun, Marie-Antoinette à la rose, 1783, huile sur toile, 113 x 87 cm, Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, Versailles
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" Ici je ne suis plus la reine, je suis moi. "

- Marie-Antoinette -

Racontée par Camille Giraud

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