"Une image qui ne choque pas, ça ne vaut pas la peine."

Roman Cieslewicz

Bonjour,
Aujourd'hui : "Pas de nouvelles, bonnes nouvelles !"
Où l’on fait la connaissance d’un artiste au regard perçant.

 

Paris, 1985. Après un accident, le graphiste d’origine polonaise Roman Cieslewicz se rétablit lentement à l’hôpital. Il n’a que la télévision pour passer le temps. Et face au flux d’informations qui défile devant ses yeux, il est absolument consterné !

Les images que Cieslewicz découvre sont à la fois très violentes et si nombreuses qu'elles en deviennent banales... Leur accumulation fait qu'elles perdent tout leur sens. C’est décidé : dès qu’il sera rétabli, il mènera un travail d’"hygiène de la vision" !

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Roman Cieslewicz, 1960, photo : Chantalpetitcieslewicz
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Une fois sorti de l’hôpital, il se met donc au travail. Son objectif : rendre aux images d’actualité cette violence que l'on ne ressent plus. Il prend des ciseaux et commence à découper dans des journaux des images qu'il veut remettre en avant. C’est ainsi que naît sa série de collages Pas de Nouvelles/Bonnes Nouvelles.

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Roman Cieslewicz, Pas de Nouvelles/Bonnes Nouvelles, 1985, collage, collection privée © ADAGP, Paris, 2020
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À chaque fois, Cieslewicz refuse de retoucher les images : en revanche, il les juxtapose et les assemble. Puis il les relie par des sortes de traits d’union rouges, et inscrit un mot ou une phrase concise et brutale. De quoi souligner leur crudité.

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Roman Cieslewicz, Pas de Nouvelles/Bonnes Nouvelles, 1985, collage, collection privée © ADAGP, Paris, 2020
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On y découvre par exemple un bébé victime de la famine juxtaposé à un cosmonaute, avec les mots "non sens". Ce serait une manière pour l'artiste de souligner l'absurdité d'investir dans la conquête spatiale plutôt que dans des problèmes plus urgents...

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Roman Cieslewicz, Pas de Nouvelles/Bonnes Nouvelles, 1985, collage, collection privée © ADAGP, Paris, 2020
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Cieslewicz critique ainsi la télévision, le média dominant de son époque. Selon lui, au lieu de faire réfléchir le spectateur, elle favoriserait l’ignorance et déformerait l’information. La preuve : la violence y est tellement présente qu’elle ne scandalise même plus !

Grâce à ses œuvres, l'artiste espère qu’elle ne passera plus inaperçue. Pas sûr que son message ait été entendu…

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Roman Cieslewicz, Pas de Nouvelles/Bonnes Nouvelles, 1985, collage, collection privée © ADAGP, Paris, 2020
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" Une image qui ne choque pas, ça ne vaut pas la peine. "

- Roman Cieslewicz -

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