"L’art nous console de la vie."

Luigi Pirandello

Bonjour,
Aujourd'hui : "Besoin de réconfort ?"
Où l’on a la confirmation que les œuvres d’art font du bien au moral.

 

Seconde Guerre mondiale, à Londres. Surprise ! En ouvrant son journal, en ce matin de 1942, le directeur de la National Gallery, Kenneth Clark, découvre qu’un article lui est adressé. Il s’agit de la lettre d’un lecteur, qui lui lance un appel. Ne pourrait-on pas rouvrir la porte des musées, fermés à cause des bombardements allemands ?

Kenneth Clark, vers 1970, photographie, photo : © Bridgeman Images
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Certes, cela est dangereux pour les œuvres, mais Clark est sensible aux arguments… "C'est parce que le visage de Londres est marqué et meurtri que nous avons besoin de voir de belles choses", écrit l’auteur de la lettre.

Pompiers en action après une vague de bombardements, 1941, photographie, photo : New York Times Paris Bureau Collection
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Comment faire ? La National Gallery, comme les autres musées, a été vidée de ses tableaux. Les œuvres sont désormais cachées au Pays de Galles dans une mine désaffectée.
Et ces précautions n’ont pas été vaines puisque depuis 1940, ce sont neuf bombes qui ont touché le bâtiment de la National Gallery. Face au danger, le musée ne peut pas rouvrir normalement ses portes.

Évacuation des œuvres de la National Gallery pendant la Seconde Guerre mondiale, vers 1939, photographie, photo : Imperial War Museums
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Mais les Londoniens ont besoin de réconfort. Alors Kenneth Clark prend une décision inouïe : faire revenir chaque mois une œuvre de sa cachette.
Tout est prévu pour que ce "tableau du mois" ne risque presque rien. Deux assistants restent à proximité : à la moindre alerte, ils sont prêts à l’évacuer. Chaque nuit, l’œuvre est conduite dans une chambre forte souterraine.

Le tableau Noli me tangere du Titien était la première "œuvre du mois" exposée à la National Gallery pendant la Seconde Guerre mondiale, 1942, photographie, photo : National Gallery, Londres
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Au grand étonnement de Clark, le public est au rendez-vous. Tant et si bien que l’initiative dure jusqu’à la fin de la guerre. Des Titien, Velázquez ou Renoir font ainsi l’aller-retour pour réchauffer le cœur des Londoniens. Comme le dit l’auteur de la lettre lui-même : "c’est risqué… Mais cela en vaut la peine !"

Diego Velázquez, Vénus au miroir, 1647, huile sur toile, 122 × 177 cm, National Gallery, Londres
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La beauté sauvera le monde...
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" L’art nous console de la vie. "

- Luigi Pirandello -

Racontée par Adeline Pavie

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