"La beauté, en art, n'est souvent que de la laideur matée."

Jean Rostand

Bonjour,
Aujourd'hui : "Trop laid pour toi"
Où l’on découvre qu’il n’y a que la vérité qui blesse.

 

Début du XVIIIe siècle, Angleterre. Le peintre William Hogarth commence à se faire un nom. Ses clients apprécient ses talents de portraitiste. Ils aiment sa capacité à rendre fidèlement les traits du modèle...
Un peu trop fidèlement peut-être ?

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William Hogarth, Autoportrait, vers 1735, huile sur toile, 54 x 50 cm, Centre d'art britannique de Yale, New Haven, photo : DcoetzeeBot
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Un jour, un aristocrate au physique exceptionnellement laid lui commande un portrait. L’artiste et le client (dont l'histoire n'a pas retenu le nom) conviennent d’un rendez-vous.
Au début, tout se passe pour le mieux : le modèle pose tandis que Hogarth se concentre sur sa tâche.

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William Hogarth, Benjamin Hoadly, évêque de Winchester, 1741, huile sur toile, 127 x 101 cm, Tate Britain, Londres, photo : Eloquence
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Il peint donc un portrait d’une ressemblance étonnante. Si réaliste que le client en est écœuré. Hogarth a en effet été sans pitié dans sa manière de représenter ses défauts physiques. Blessé dans son amour-propre, le client refuse de payer pour le tableau : il s’imagine mal accrocher un tel portrait chez lui !

Mais Hogarth aimerait bien recevoir le salaire mérité. Après plusieurs tentatives infructueuses, l’artiste a recours à un subterfuge…

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William Hogarth, Portrait de Simon Fraser, 11e baron Lovat, vers 1748, huile sur toile, 65 x 41 cm, National Portrait Gallery, Londres, photo : Dcoetzee
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Dans un message envoyé au commanditaire, Hogarth explique avoir compris son refus d’acquérir la peinture en question.

Mais cela ne change rien à son besoin d’argent ! Et s’il n'est pas payé d’ici trois jours, il ajoutera plusieurs détails gênants au portrait, parmi lesquels une queue d’animal. Il menace ainsi de transformer l’homme du tableau en une véritable bête sauvage !

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Lettre de William Hogarth à propos d'une commande, 1748, photo : DR
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L’intimidation est payante : Hogarth reçoit l’argent et l’aristocrate brûle immédiatement le portrait qui lui a été remis. Il n’en reste que des témoignages.

Heureusement, d’autres modèles de Hogarth, moins susceptibles, n’ont pas eu une réaction si extrême. On peut donc toujours admirer ses talents de portraitiste aujourd’hui !

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William Hogarth, Portrait de la sœur de l'artiste, Anne Hogarth, entre 1697 et 1764, huile sur toile, 76 x 63 cm, Collection Walter O. Evans d'art afro-américain, Savannah, photo : DcoetzeeBot
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William Hogarth, L’Artiste et son carlin, 1745, huile sur toile, 90 x 69 cm, Tate Britain, Londres, photo : MarmadukePercy
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" La beauté, en art, n'est souvent que de la laideur matée. "

- Jean Rostand -

Racontée par Clément Lo Hine Tong

Validée par Gérard Marié,
professeur d'histoire de l'art
Sciences Po Paris

Jeu concours : l'avant-première

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