|
"J'émets le vœu que la photographie, au lieu de tomber dans le domaine de l'industrie, du commerce, rentre dans celui de l'art." Gustave Le Gray Bonjour, 1856, en Normandie. Le photographe français Gustave Le Gray s’intéresse à un sujet en apparence simple : la mer, qui s’étend à l’infini sous un ciel nuageux. Mais capturer un tel sujet avec son appareil photo se révèle bien plus complexe que prévu… Gustave Le Gray, Autoportrait, vers 1856-1858, photographie, Bibliothèque nationale de France, Paris Et ce temps de pose n’est pas le même pour la mer et le ciel. Ce dernier, plus lumineux, n’a pas besoin d’un temps aussi long que celui nécessaire à la photographie des vagues. Gustave Le Gray, Flotte franco-anglaise en rade de Cherbourg, 1858, photographie, Bibliothèque nationale de France, Paris Mais le photographe n’a pas dit son dernier mot. Si cela n’est pas possible en une seule photo, alors… il en fera deux. La première où le ciel est bien exposé et la mer trop sombre, puis une autre où la mer est bien visible et le ciel surexposé. En haut : Gustave Le Gray, Grande lame, Méditerranée, n° 19, 1857, photographie, 32 x 41 cm, collection privée Ses photos retouchées, à la qualité inégalée, connaissent un incroyable succès. Ce n’est pas seulement l’exploit technique qui fascine les amateurs : les images de Le Gray sont de véritables œuvres d’art. Encore aujourd’hui, elles font partie des chefs-d’œuvre de l’histoire de la photographie ! Gustave Le Gray, Brick au clair de lune, vers 1856, photographie, 32 x 41 cm, Musée d'art Nelson-Atkinst, Kansas City Gustave Le Gray, La Grande Vague, Sète, 1857, photographie, 34 x 41 cm, The Metropolitan Museum of Art, New York " J'émets le vœu que la photographie, au lieu de tomber dans le domaine de l'industrie, du commerce, rentre dans celui de l'art. " - Gustave Le Gray - En un clic, dites-nous si par rapport à d'habitude : Des conseils, des idées, des critiques ? Copyright © Artly Production SAS, Tous droits réservés.
Passez nous voir !
|