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"Mon but n’est jamais de copier. Il faut créer un nouveau style." Tamara de Lempicka Bonjour, Années 1920, Paris. La peintre d’origine polonaise Tamara de Lempicka se promène au bois de Boulogne. Elle remarque une femme qui marche quelques mètres devant elle.
Dora Kallmus, Tamara de Lempicka, dans une robe de Marcel Rochas, 1931, photographie Encore sous le choc, l’artiste prend son courage à deux mains et lui demande : "Mademoiselle, je suis peintre et je voudrais que vous posiez pour moi. Feriez-vous cela ?" Et l’inconnue lui répond : "Oui. Pourquoi pas ?" Tamara de Lempicka, Le rêve ou Rafaëla sur fond vert, 1927, huile sur toile, 81 x 60 cm, collection privée © ADAGP, Paris, 2021 La sulfureuse demoiselle du bois lui inspire en effet de nombreux portraits. C’est elle que l’on voit dans cette toile, La Tunique rose, l’un des chefs-d’œuvre de Lempicka. Avec ses cheveux courts, son regard intense et direct, et son attitude débordante de sensualité, Rafaëla ne laisse personne indifférent. Tamara de Lempicka, La Tunique rose, 1927, huile sur toile, 117 x 73 cm, collection privée, photo : © Christie's Images / Bridgeman Images © ADAGP, Paris, 2021 Et surtout pas Lempicka qui, pour la représenter, n’hésite pas à bousculer ses habitudes : cette œuvre est l’un de ses rares portraits où elle peint le corps presque entier du modèle, et non simplement son buste.
Détail de l'œuvre © ADAGP, Paris, 2021 Pour en savoir plus : Tamara de Lempicka, La musicienne, 1929, huile sur toile, 117 x 73 cm, collection privée, photo : Gandalf's Gallery " Mon but n’est jamais de copier. Il faut créer un nouveau style. " - Tamara de Lempicka - En un clic, dites-nous si par rapport à d'habitude : Des conseils, des idées, des critiques ? Copyright © Artly Production SAS, Tous droits réservés.
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