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"Tout est là."

Léonard de Vinci, à propos de la nature

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Aujourd'hui : "Cherchez l'indice !"
Où l’on découvre l’insatiable curiosité de Léonard de Vinci face à la nature.

Florence, dans les années 1470. Léonard de Vinci met la dernière touche à son tableau. Son modèle ? Ginevra de' Benci, fille d’un banquier florentin fortuné.

L’artiste a parfaitement retranscrit ses traits, et surtout il a peint derrière elle un détail très important...

Vous n'arrivez pas à voir les images ? Contactez-nous sur jean@artips.fr

Léonard de Vinci, Ginevra de' Benci, vers 1474-1478, huile et tempéra sur bois, 38 x 37 cm, National Gallery of Art, Washington D.C.
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Léonard l’a placée devant un arbuste au feuillage caractéristique, le genévrier ! Grâce à un habile jeu de mots entre le nom de l’arbuste et le prénom de la jeune fille, son identité est ainsi plus facile à deviner.

Et le genévrier est aussi une manière de révéler les qualités de Ginevra… En effet, à la Renaissance, il symbolise la chasteté, une vertu très recherchée chez une dame à cette époque.

Détail de l'œuvre

Si l’essence de cet arbre est si aisée à reconnaître, c’est bien sûr grâce au talent de Léonard de Vinci, mais pas seulement…

L’artiste a un incroyable sens de l’observation, et ses recherches lui permettent de peindre au plus proche de la réalité.

Léonard de Vinci, Ginevra de' Benci, verso, vers 1474-1478, huile et tempéra sur bois, 38 x 37 cm, National Gallery of Art, Washington D.C.
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Depuis son enfance dans les collines de Toscane, Léonard apprend tout de la nature.

Il scrute constamment les mécanismes du monde végétal et note dans ses carnets toutes ses observations de phénomènes naturels : les tourbillons de l’eau, les mouvements du soleil, la croissance des plantes, qu’il attribue à la terre, au soleil mais aussi à la rosée et à la pluie…

Léonard de Vinci, Études d’eau, vers 1510-1512, plume et encre brune sur papier, 29 x 20 cm, The Royal Library, Windsor Castle
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Voilà pourquoi les œuvres de Léonard font le bonheur des botanistes : elles sont truffées de plantes parfaitement identifiables !

Par exemple, dans La Vierge aux rochers, les plus férus de botanique reconnaîtront des cyclamens des Alpes, du jasmin, des iris… Tous minutieusement observés et rigoureusement dépeints, à la nervure près !

Léonard de Vinci, La Vierge aux rochers, vers 1483-1486, huile sur bois transposée sur toile, 199 x 122 cm, Musée du Louvre, Paris
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Pour en savoir plus :

Les musées et la nature nous avaient manqué ! Le château du Clos Lucé, dernière demeure du grand Léonard de Vinci, a rouvert ses portes et propose de venir (re)découvrir son jardin et son grand parc paysager.

Le jardin est un véritable musée de plein air : on y retrouve les essences étudiées par Léonard et les détails de tableaux célèbres, de La Vierge aux rochers à La Joconde… D’où l’impression de passer de l’autre côté du cadre et de se promener dans les tableaux du maître !