"Trente mille kilomètres jusqu’à la Lune, c’est un sacré voyage, mais je trouverai le moyen d’y retourner un jour !"

Nemo, dans Little Nemo in Slumberland

Bonjour,
Aujourd'hui : "Tu rêves ?"
Où l’on s’évade de sa chambre en chevauchant un lit plein de pattes.

 

Fin du 19e siècle, États-Unis. Le jeune Winsor McCay s’ennuie dans son école de commerce. Sa passion, c’est plutôt le dessin. Et il est doué ! C’est en tout cas ce que pense son professeur, admiratif de son talent (et inquiet de sa consommation de tabac) : "S’il ne fume pas trop, on devrait entendre parler de lui…"

Winsor McCay, 1906, photographie, Ohio State University
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Quelques années plus tard, en 1905, McCay travaille pour le journal hebdomadaire New York Herald. Il doit imaginer une bande dessinée qui occupe une pleine page.

Inspiré par son jeune fils Robert, McCay dessine les aventures d’un petit garçon appelé Nemo. Chaque planche dessinée le montre dans l’un de ses rêves et se termine immanquablement par son réveil, si brutal qu’il en tombe de son lit !

Winsor McCay, Little Nemo in Slumberland (Le petit Nemo au pays du sommeil), 1908, planche de bande dessinée publiée dans le New York Herald
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Toutes les semaines, McCay replonge son petit héros au pays des rêves. Accompagné de l’inquiétant Flip, et en quête de la fille de Morphée, le roi du sommeil, Nemo vit des aventures tumultueuses.

Pour rendre l’impression du rêve ou du cauchemar, McCay fait preuve d’une imagination débordante. Il dessine un lit aux gigantesques pattes, des bouts de paysages qui se transforment en créatures ou encore des objets qui disparaissent ou apparaissent sans raison.

Winsor McCay, Little Nemo in Slumberland (Le petit Nemo au pays du sommeil), 1908, planche de bande dessinée publiée dans le New York Herald
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Surtout, il est l’un des tout premiers à jouer avec les codes de la bande dessinée. Les cases de même taille, bien rectilignes, c’est terminé ! Dans les aventures du petit Nemo, la forme s’adapte au rêve, quitte à ce que certaines cases soient démesurément grandes.

La série Little Nemo, très populaire, occupe McCay pendant plusieurs années. Puis son œuvre révolutionnaire sombre dans l’oubli…

Winsor McCay, Little Nemo in Slumberland (Le petit Nemo au pays du sommeil), 1908, planche de bande dessinée publiée dans le New York Herald
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Jusqu’aux années 1960, où toute une génération d’artistes redécouvre ses superbes planches.

Et donne raison à son prof de dessin, puisqu’encore aujourd’hui, on entend parler de Winsor McCay !

Winsor McCay, Little Nemo in Slumberland (Le petit Nemo au pays du sommeil), 1908, une case d'une planche de bande dessinée publiée dans le New York Herald, ici en version française
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Winsor McCay, Little Nemo in Slumberland (Le petit Nemo au pays du sommeil), vers 1905-1914, planche de bande dessinée publiée dans le New York Herald
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" Trente mille kilomètres jusqu’à la Lune, c’est un sacré voyage, mais je trouverai le moyen d’y retourner un jour ! "

- Nemo, dans Little Nemo in Slumberland -

Racontée par Delphine Peresan-Roudil

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