"Ce qui compte dans l'effort, c'est avant tout l'action, plutôt que le résultat."

Ludwig van Beethoven

Bonjour,
Aujourd'hui : "Une dernière retouche ?"
Où l’on découvre qu’il faut beaucoup, beaucoup de temps pour faire un carton.

 

1803. Le compositeur Beethoven reçoit une commande inhabituelle : la création d'un opéra. Il n’a encore jamais fait cela, et ne se doute pas des difficultés que cela va lui poser…

Deux ans de travail plus tard, Beethoven présente la première de son œuvre à Vienne.

Joseph Willibrord Mähler, Portrait de Ludwig van Beethoven, vers 1805, huile sur toile, Wien Museum, Vienne
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L'opéra, dédié à l'amour et à la liberté, s'appelle alors Leonore. Il retrace un véritable épisode de la Révolution française, où une femme s'est travestie pour faire libérer son époux. Beethoven n'a jamais eu besoin d'autant de temps et de piles de brouillon pour l'une de ses compositions ! D'ailleurs, il continue à opérer des modifications jusqu'au dernier moment…

Pour écouter l'ouverture Leonore n°2 composée par Ludwig van Beethoven, 1804-1805, non utilisée dans Fidelio (vidéo)
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Hélas, malgré ses efforts, la représentation est un fiasco complet. Il faut dire qu'à ce moment, la situation à Vienne est trouble, et le public visé par l'opéra n’est pas au rendez-vous. En plus, l'orchestre n'est pas très bon. Le sort a beau s'acharner, Beethoven n’a pas dit son dernier mot !

Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson, Napoléon I er recevant les clefs de Vienne à Schönbrunn, 1805, huile sur toile, 3,8 x 5,3 m, Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, Versailles, photo : © RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / image RMN-GP
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On lui reproche une œuvre trop longue ? Qu'à cela ne tienne : le compositeur redécoupe et allège l'ensemble, passant de trois actes à deux. Au passage, le titre devient Fidelio. Lorsqu'il présente cette seconde version, l'accueil est vaguement plus chaleureux. Mais Beethoven est dépité du niveau des musiciens et, en plus, il se brouille avec le directeur du théâtre.

Pour écouter l'opéra Fidelio composé par Ludwig van Beethoven, 1814 (vidéo)
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Résultat : sa pièce est vite retirée du programme. Il faut attendre encore huit ans pour qu'un autre théâtre demande à Beethoven de reprendre son opéra. Celui-ci accepte, à condition de pouvoir remanier de nouveau sa partition.

Et cette fois, c'est la bonne. En 1814, l'opéra Fidelio fait un carton… Ce qui n'empêche pas le compositeur d'apporter d'ultimes retouches !

Affiche de la première de l'opéra Fidelio, composé par Ludwig van Beethoven au Theater am Kärntnertor, Vienne, 1814
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Karl Joseph Stieler, Portrait de Ludwig van Beethoven, 1820, huile sur toile, 62 x 50 cm, Maison de Beethoven, Bonn
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" Ce qui compte dans l'effort, c'est avant tout l'action, plutôt que le résultat. "

- Ludwig van Beethoven -

Racontée par Apolline Chaput

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