"À force qu’on me répète que je suis un génie, j’ai fini par le croire." Marc Cerrone Bonjour, Paris 1976. Le batteur et disc-jockey français Marc Cerrone vient de composer son nouveau morceau, Love in C Minor. Mais il a du mal à le faire connaître : le titre dure 15 minutes, impossible de le passer à la radio ! Écouter Love in C Minor de Marc Cerrone, 1976 (vidéo) Notre DJ sait ce qu’il fait : avec Love in C Minor, il veut choquer. Et cela passe également par un choix d'une pochette volontairement provocante, où il pose habillé avec une demoiselle nue. Marc Cerrone, Love in C Minor, 1976, pochette vinyle, photo : DR C’est alors qu’il reçoit un coup de pouce inattendu… Il se trouve qu’au même moment, un disquaire français bien connu souhaite retourner à son distributeur new-yorkais des albums défectueux du chanteur américain Barry White. Barry White, 1974, photo : Fotograaf Onbekend / Anefo Forcément, quand le distributeur de Barry White reçoit la caisse, la pochette ne passe pas inaperçue ! Comme par miracle, l'album se retrouve entre les mains des DJs new-yorkais qui diffusent alors Love in C Minor dans toutes les discothèques de la ville. Marc Cerrone, 1977, photo : Yahu Pawul Aussitôt, le Français accourt pour signer un contrat avec un producteur américain et surfer sur la vague de son succès. Écouter Supernature de Marc Cerrone, 1977 (vidéo) " À force qu’on me répète que je suis un génie, j’ai fini par le croire. " - Marc Cerrone - En un clic, dites-nous si par rapport à d'habitude : Des conseils, des idées, des critiques ? Copyright © Artly Production SAS, Tous droits réservés. |