"Je n’aime pas être explicite sur mes paroles. Cela les limite et gâche l’interprétation des auditeurs." David Gilmour Bonjour, Londres, 1972. Le groupe de rock Pink Floyd enregistre un nouvel album. Pour l'un des titres, The Great Gig in the Sky, il a besoin d’une voix… Pink Floyd, The Great Gig in the Sky, 1972, pochette de single, photo : DR Cette dernière, qui n'est pas particulièrement fan de Pink Floyd, hésite avant d’accepter. Le jour J, la voilà qui arrive au studio, découvre la mélodie, et demande à voir les paroles… Surprise : il n'y en a pas. David Gilmour, 1972, photo : pinkfloyded Clare Torry, dubitative, se prête au jeu. Suivant son intuition, elle demande qu'on enregistre dès la première prise. Après deux essais, sentant qu'elle perd en spontanéité, la chanteuse s'interrompt. L'enregistrement s'arrête là. Clare Torry, vers 1970, photo : DR Quelques mois plus tard, alors qu'elle farfouille chez son disquaire, Torry découvre avec stupeur la pochette de l'album. Son nom est inscrit dessus, et surtout, sa ligne de chant a été reprise telle quelle ! Le prisme de décomposition de la lumière blanche similaire à celui qui se trouve sur la pochette d'album The Dark Side of the Moon des Pink Floyd, 1973, photo : Vilisvir De quoi la motiver, quelques années plus tard, à réclamer des droits d'auteur, ce qu'elle obtiendra au terme d'un accord à l’amiable. Les Pink Floyd en concert, 1973, photo : Erik Calonius, National Archives at College Park, Maryland " Je n’aime pas être explicite sur mes paroles. Cela les limite et gâche l’interprétation des auditeurs. " - David Gilmour - En un clic, dites-nous si par rapport à d'habitude : Des conseils, des idées, des critiques ? Copyright © Artly Production SAS, Tous droits réservés. |