"Je n'ai jamais aimé copier ce qui existe déjà. J'ai toujours proposé quelque chose de nouveau, de différent." Sylvia Robinson Bonjour, Juin 1979. C’est un soir de fête pour Sylvia Robinson ! Invitée par des amis, la productrice de musique passe la nuit dans un club de New York. Mais, très vite, les conversations ne l'intéressent plus : elle est fascinée par le son qu'elle entend… New York, 1980, photographie, photo : Gerd Eichmann En fait, le DJ ou disc-jockey ne se contente pas de passer les vinyles. Il s’amuse à faire répéter des bouts de chanson en boucle. Et puis, il interpelle les jeunes du quartier qui dansent devant lui, s'exprimant d'une manière très scandée, sans vraiment chanter ni parler. Sylvia Robinson, 1976, photo : DR Ni une ni deux, la productrice crée son propre label de musique, Sugar Hill Records. Et elle demande à son fils adolescent de lui dégoter des DJ capables de rapper. Celui-ci revient avec trois amateurs du New Jersey, Big Bank Hank, Master Gee et Wonder Mike. De gauche à droite : Master Gee, Big Bank Hank et Wonder Mike, 1979, photo : Russell Mondy, DR Sylvia Robinson décide de les associer pour former un groupe, le Sugar Hill Gang. C’est sous sa supervision qu’ils sortent leur premier morceau, Rapper’s Delight ("Plaisir de rappeur"). Mission réussie : Rapper’s Delight devient un énorme succès. Grâce à ce tube, le rap n’est plus cantonné aux rues de New York, c’est devenu un phénomène mondial… qui n’est pas près de s’éteindre. Sylvia Robinson, vers 1990, photo : DR " Je n'ai jamais aimé copier ce qui existe déjà. J'ai toujours proposé quelque chose de nouveau, de différent. " - Sylvia Robinson - En un clic, dites-nous si par rapport à d'habitude : Des conseils, des idées, des critiques ? Copyright © Artly Production SAS, Tous droits réservés. |