"La musique est une révélation plus haute que toute sagesse et toute philosophie." Ludwig van Beethoven Bonjour, 3, 4 ! La musique commence et Vanessa Rubin, étudiante en journalisme, s’avance sur scène. La jeune femme entonne le morceau iconique de la chanteuse de jazz Billie Holiday : God Bless the Child ("Dieu bénisse l’Enfant"). Pourtant, sa performance musicale n’était que secondaire ce jour de 1979… L’étudiante ne participait pas à une compétition de chant, mais à un concours de beauté lancé au sein de son université ! À cette occasion, les participantes doivent montrer l’un de leurs talents. Et celui de Rubin saute aux yeux du public. Évidemment, Vanessa Rubin repart avec le trophée. Mais surtout, elle décide d’abandonner le journalisme pour devenir chanteuse de jazz. Ce genre, qui réunit son goût pour les mots et sa passion pour la musique, lui convient parfaitement. La 52e rue de Manhattan, vers 1948. Durant les années 1950, elle compte plusieurs dizaines de clubs de jazz et est surnommée "la rue du jazz", photographie, photo :
William P. Gottlieb Vanessa Rubin commence donc à chanter dans les clubs de Cleveland et forme son premier groupe. Si la chanteuse connaît sur le bout des doigts la longue tradition du jazz, elle n’hésite pas à revisiter le genre à la lumière de ses influences caribéennes et connaît ainsi ses premiers succès. Ayant toujours rêvé de se produire à New York, Rubin ne tarde pas à se lancer. Là-bas, elle commence aussi à écrire ses propres morceaux, expliquant que "pour trouver son style et sa voix, cela aide d’avoir ses propres histoires". Finalement, le choix de la musique s’est révélé être le bon pour Vanessa Rubin, au grand bonheur de sa mère, convaincue que sa fille finirait bien par faire quelque chose de "sa grosse voix". Vanessa Rubin en concert, 2010, Musée de Tel Aviv, photo : Yehudit Garinko Doc Cheatham, trompettiste de jazz américain, se produisant au club de jazz Sweet Basil à New York, club où s'est également produit Vanessa Rubin, vers 1950, photo : Ed Newmann La reco' de l’équipe Artips Un balai envoûté qui s’anime et un sorcier en herbe satisfait... Cette scène vous évoque quelque chose ? C’est l’histoire de Fantasia, le dessin animé de Walt Disney ! Mickey Mouse y fait le ménage sur un air ancien : L’Apprenti sorcier, une œuvre de Paul Dukas datée de 1897. En un clic, dites-nous ce que vous en avez pensé Un avis ou une idée d’anecdote à nous partager ? Copyright © Artly Production SAS, Tous droits réservés. |