"La vie et le mensonge sont synonymes."

Fiodor Dostoïevski

Bonjour,
Aujourd'hui : "La vérité, toute la vérité, rien que la vérité !"
Où l'on trompe des détecteurs de mensonges.

 

1986, États-Unis. L’agent du contre-espionnage Aldrich Ames est bien embêté… La CIA le soupçonne d’être un agent double au service de l’URSS, et veut le faire passer au détecteur de mensonges ! Comment donc va-t-il s’en sortir ? Car oui, Aldrich est bien un traître…

Heureusement, l’espion a plus d’un tour dans son sac. Berner un détecteur de mensonges, rien de plus facile ! Il suffit de rester calme et d’avoir confiance en soi (et en ses mensonges).

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Bien évidemment, les détecteurs de mensonges, ou polygraphes, ne lisent pas dans les pensées des gens. À la place, ils analysent une large gamme de réactions physiologiques.

Un rythme cardiaque trop élevé, la température corporelle qui augmente et fait transpirer, les pupilles qui s’écarquillent… Autant de signes pouvant indiquer un mensonge.

Résultat d'un polygraphe : les deux lignes du haut représentent les variations respiratoires, la troisième indique les réactions électrodermales (transpiration) et la ligne du bas représente le rythme cardiaque. La zone ombrée verticale indique le moment où la question est posée et la fine ligne verticale qui suit représente le moment où la réponse est donnée par la personne testée, vers 2008, photo : ukliedetectortest
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Eh oui, lorsque l’on ment, notre cerveau se sent en situation de danger. Il prépare donc notre organisme à la fuite ou au combat. Exactement comme si on se trouvait soudain face à un danger réel !

Ainsi, il augmente les rythmes cardiaque et respiratoire pour mieux oxygéner les muscles, et améliore notre vigilance pour nous permettre de réagir plus vite… C’est pourquoi on se sent toujours un peu bizarre quand on doit mentir.

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Et ce sont ces manifestations de stress et de vigilance que cherche le polygraphe. Le problème, c’est qu’il n’y a pas que le mensonge qui soit stressant. Le simple fait d’être interrogé ou suspecté peut suffire chez certaines personnes.

À l’inverse, quelqu’un de calme et qui se contrôle bien peut mentir sans que cela soit clairement visible.

Un détecteur de mensonges, 1970, Washington D.C., photo : Federal Bureau of Investigation
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Comme Aldrich, qui a passé avec succès ses deux tests ! Il sera malgré tout découvert et condamné quelques années plus tard.

De sa cellule de prison, il se payera même le luxe… d’écrire une lettre à un chercheur travaillant sur les détecteurs de mensonges, pour lui expliquer que ces derniers ne marchent pas du tout !

Aldrich Ames, lors de son arrestation en 1994, 1994, photo : Federal Bureau of Investigation
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Pour en savoir plus sur les détecteurs de mensonges, 2021 (vidéo)
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" La vie et le mensonge sont synonymes. "

- Fiodor Dostoïevski -

Racontée par Estelle Rünneburger

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