"Ce que la chenille appelle la mort, le papillon l'appelle renaissance."

Violette Lebon

Bonjour,
Aujourd'hui : "Papillon de lumière"
Où l'on voyage très loin pour peindre des papillons.

 

1699, Pays-Bas. Sur le pont du navire qui s'apprête à prendre la mer, Maria Sibylla Merian est aux anges. Ça y est, c'est enfin l'heure du grand départ. Sa destination ? Le Suriname, ou la Guyane néerlandaise !

Mais que vont donc faire dans la jungle sud-américaine une artiste de 52 ans et sa fille ? C'est très simple : elles vont observer les papillons dans leur milieu naturel.

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Jacob Marrel, Portrait de Maria Sibylla Merian, 1679, huile sur toile, 59 x 50 cm, Kunstmuseum, Bâle
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Maria n'est pas seulement une artiste. C'est aussi une passionnée d'entomologie, l'étude des insectes. Elle est particulièrement fascinée par les papillons. Elle les a étudiés sous toutes les coutures, les capturant dans la nature puis les élevant en captivité pour pouvoir les observer et les dessiner tout au long de leur cycle de vie.

Elle défend d'ailleurs une drôle de thèse : les chenilles seraient en fait des papillons ! Logique, direz-vous. Mais pas à l'époque…

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Maria Sibylla Merian, planche extraite de Metamorphosis insectorum Surinamensium, 1705, gravure sur cuivre colorée à la main, Rijksmuseum, Amsterdam
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En effet, la plupart des contemporains de Maria croient encore à la théorie de la "génération spontanée", qui veut que les espèces animales naissent spontanément de la matière. Par exemple, les chenilles apparaissent à partir des matières végétales, et les papillons apparaissent déjà formés !

Sauf que ça, ça ne colle pas avec les observations de Maria. Grâce à ses études attentives, il ne lui a pas fallu longtemps pour voir que les chenilles naissaient des œufs pondus par des papillons.

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Maria Sibylla Merian, planche LXXXV extraite de Erucarum Ortus Alimentum, vers 1700, gravure sur cuivre, Rijksmuseum, Amsterdam
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Il s'agit donc bien d'une seule et même espèce, à différents stades de vie. C'est d'ailleurs ce qu'elle représente dans ses planches.

Malheureusement, son voyage d'études au Suriname lui coûtera très cher (elle devra vendre une partie de ses biens pour le financer, et y attrapera la malaria).

Mais elle en reviendra avec un livre qui fera référence en la matière, frappant ses lecteurs par la clarté de ses explications et par ses sublimes illustrations peintes à la main !

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Maria Sibylla Merian, Métamorphose d'un papillon, planche extraite de Metamorphosis insectorum Surinamensium, 1705, gravure sur cuivre colorée à la main, Rijksmuseum, Amsterdam
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" Ce que la chenille appelle la mort, le papillon l'appelle renaissance. "

- Violette Lebon -

Racontée par Estelle Rünneburger

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