"Le bonheur est un seul bouquet : confus léger fondant sucré."

Paul Éluard

Bonjour,
Aujourd'hui : "Léger comme l’air"
Où l’on découvre un moyen de vendre du vent.

 

1904, exposition universelle de Saint Louis (États-Unis). Le dentiste américain William J. Morrison a le sourire. Il connaît un gros succès en vendant… des sucreries !

Avec l’aide du confiseur John C. Wharton, il a mis au point une machine à bonbons qu’il présente pour la première fois au grand public. Il a baptisé sa friandise "Fairy Floss" ("Fil de Fée"), mieux connue sous le nom de… barbe à papa !

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Publicité pour la machine à barbe à papa "Fairy Floss", titrée "La magnifique machine à bonbons électrique", 1904, photo : DR
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Et si le dentiste se lance dans la confection de sucreries, ce n’est pas pour voir affluer la clientèle à son cabinet. Bien au contraire ! La barbe à papa de ce monsieur touche-à-tout contient en fait très peu de sucre.

Bien qu’il s'agisse de l'ingrédient principal (avec un peu de colorant alimentaire), une dizaine de grammes seulement suffisent pour confectionner une belle pelote de son fameux Fil de Fée. Mais comment Morrison est-il parvenu à réaliser ce tour de force ?

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Barbe à papa, photo : wallpaperflare
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Le secret réside dans la machine de son invention. On verse le sucre en poudre dans un réceptacle central tournant sur lui-même à grande vitesse (environ 3400 tours par minute), dans lequel il est chauffé par des résistances jusqu’à 150°C.

La force centrifuge, celle qui attire vers l’extérieur sous l’effet de la rotation, laisse échapper le sucre fondu à travers de minuscules trous.

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Les croquis de la machine à barbe à papa de William J. Morrison et de John C. Wharton, vers 1899, illustration, photo : DR
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Au contact de l’air, le sucre se refroidit et se solidifie instantanément dans le chaudron en de longs filaments de 50 micromètres de diamètre, soit l’épaisseur d’un cheveu.

Ces filaments n’ont plus qu’à être enroulés autour d’un bâtonnet de bois, et le tour est joué. On se retrouve avec une volumineuse boule cotonneuse essentiellement composée… d’air !

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Machine à barbe à papa, photo : Vince
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Malgré son prix important pour l’époque (la moitié du billet d’entrée de l’exposition), le dentiste parvient à écouler 68 655 Fairy Floss. Un véritable succès qui continue encore aujourd’hui… pour le plus grand plaisir des dentistes !

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Deux fillettes mangeant de la barbe à papa, 1946, photo : State Library of Queensland, Australie
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Voici venir les Barbes à papa... On fait les fous...
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Un emballage carton déplié contenant autrefois de la barbe à papa Fairy Floss, 1904, photo : DR
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" Le bonheur est un seul bouquet : confus léger fondant sucré. "

- Paul Éluard -

Racontée par Céline Davy

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