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"Quand on fait de l'espionnage, on ne choisit pas la manière du combat, l'on profite des circonstances." Jean Desgranges Bonjour, 2018. L’Angleterre est au bord de la crise diplomatique ! Deux personnes viennent d’être retrouvées inconscientes sur un banc. Et pas n’importe qui… un ancien espion russe et sa fille ! Serait-on en train de tourner un nouveau James Bond ? La scène de crime où ont été retrouvés Sergueï Skripal et sa fille, 2018, photo : Peter Curbishley Pas du tout ! L’affaire est on ne peut plus sérieuse. L’homme s’appelle Sergueï Skripal. C’est un ancien colonel du renseignement militaire russe, qui aurait espionné pour le compte de l’Angleterre. Et il vient d’être empoisonné par ce que l’on appelle un "agent Novitchok".
Yulia Skripal et son père Sergeï Skripal, 2018, photos : DR Il ne s’agit pas du nom de code d’un espion, mais d’une arme chimique ! Mises au point en Russie dans les années 1970, les agents Novitchok sont des armes dites binaires. Illustration Sciencetips En fait, ce sont des agents dits innervants : ils attaquent le système nerveux de la victime. Et, plus précisément, la communication entre les nerfs et les muscles. Illustration Sciencetips Les agents Novitchok, eux, vont bloquer l’enzyme cholinestérase. Résultat, l’acétylcholine s’accumule… et les muscles sont sans cesse contractés ! Illustration Sciencetips Pour ne rien arranger, le tout est extrêmement douloureux, et peut provoquer des dommages irréversibles !
Sean Connery interprétant James Bond dans le film Goldfinger, 1964, réalisé par Guy Hamilton, photo : DR Pour en savoir plus : " Quand on fait de l'espionnage, on ne choisit pas la manière du combat, l'on profite des circonstances. " - Jean Desgranges - En un clic, dites-nous si par rapport à d'habitude : Des conseils, des idées, des critiques ? Copyright © Artly Production SAS, Tous droits réservés. |