"Le seul argument contre l'immortalité est l'ennui."

Emil Michel Cioran

Bonjour,
Aujourd'hui : "C’est médusant !"
Où l’on découvre les secrets de l’immortalité.

 

1988, Rapallo (Italie). Pressé de partir en week-end, le jeune biologiste Christian Sommer oublie par mégarde une petite méduse sur son bureau. À son retour, celle-ci a disparu !

À sa place se trouve une étrange masse blanchâtre. Qu’a-t-il bien pu se passer en son absence ?

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Non, le scientifique ne fait pas l’objet d’une mauvaise blague, mais assiste à un prodige de la nature. Tel Benjamin Button, la méduse a… rajeuni, jusqu’à atteindre un stade précoce de son développement : le polype.

Cette Turritopsis nutricula, aussi appelée "méduse immortelle", porte bien son nom. Sa capacité à rajeunir indéfiniment lui permet d’être quasiment immortelle !

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Le cycle de vie d'une méduse,
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Comment ? Grâce au processus de "transdifférenciation". Les cellules différenciées (comme les cellules de la peau, ou des muscles) de la méduse adulte sont capables de redevenir des cellules non différenciées, ou cellules souches. Ces dernières peuvent ensuite se spécialiser à nouveau dans un tout autre type de cellule.

Ainsi une cellule osseuse peut redevenir une cellule souche, puis se différencier à nouveau en une cellule musculaire ou nerveuse. Pratique !

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Bien qu’elle soit la seule espèce connue à ce jour capable d’une telle prouesse, notre méduse ne rajeunit cependant pas quand cela lui chante.

Ce processus s’enclenche uniquement en cas de stress ou de menace : manque de nourriture ou blessure, par exemple. Mais cela lui permet aussi de se multiplier. Eh oui, car un polype nouvellement formé est capable de… se cloner ! On peut dire qu’elles en ont sous les tentacules ces Turritopsis nutricula !

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Polype : stade précoce du cycle de la méduse, 2009, photographie, photo : Heike Moumets et Mareano

 

Les scientifiques étudient donc ces dernières sous toutes les coutures, notamment pour mieux comprendre le vieillissement cellulaire, impliqué entre autres dans le développement des cellules cancéreuses. Évidemment, avec de telles capacités, ces méduses pourraient très bien envahir tous nos océans…

Rassurez-vous cependant, il est peu probable que cela soit dans leur plan, d’autant qu’elles ne font qu’un centimètre de diamètre !

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Turritopsis nutricula, 2004, photo : Shane Anderson
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" Le seul argument contre l'immortalité est l'ennui. "

- Emil Michel Cioran -

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