"Il y a toujours un prix à payer pour profiter d’avantages dont les autres ne disposent pas."

Yinka Shonibare

Bonjour,
Aujourd'hui : "La belle vie ?"
Où l’on roucoule à en perdre la tête.

 

Paris, 2007. Au musée du quai Branly, les visiteurs ont une surprise : des salles d’exposition ont été transformées en véritable labyrinthe de verdure.

Et, au détour d’un couloir, ils tombent nez à nez avec des mannequins vêtus à la mode du 18e siècle. Ces derniers semblent surpris dans des situations romantiques… sauf qu’ils sont décapités !

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Yinka Shonibare, Jardin d’amour : La Poursuite, 2007, installation, Musée du quai Branly-Jacques Chirac, Paris © ADAGP, Paris, 2020
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L’artiste à l'initiative de cette installation un peu macabre s’appelle Yinka Shonibare. C’est lui qui a imaginé cette mise en scène fortement inspirée des œuvres de Fragonard, un peintre français du 18e siècle.

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Yinka Shonibare, Jardin d’amour : Les lettres d'amour, 2007, installation, Musée du quai Branly-Jacques Chirac, Paris © ADAGP, Paris, 2020
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Shonibare va jusqu’à reprendre les postures des personnages de certains de ses tableaux, comme La Poursuite, Les Lettres d’amour ou encore L’Amant couronné. Mais s’il réutilise ces thèmes, rejouant avec des mannequins les attitudes galantes des figures, Shonibare les habille d’un tissu tout à fait particulier…

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Jean-Honoré Fragonard, Les Lettres d'amour, 1771, huile sur toile, 318 x 215 cm, Frick Collection, Manhattan
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Car il s’agit de wax, un tissu d’origine indonésienne, importé en Afrique par les Hollandais et désormais indissociable de l’identité africaine.

Selon Shonibare, c'est une manière de souligner que si les jeunes Européens peints par Fragonard ont les moyens de s’amuser, c’est en partie grâce au travail des esclaves africains dans les colonies.

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Tissu wax, photo : Lucas Takerkart
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Et les têtes coupées alors ? Elles rappellent la Révolution française, et la guillotine qui va bientôt mettre fin à l’insouciance de ces jeunes aristocrates. Une manière plutôt tranchante d’évoquer l’histoire coloniale, avec un humour typique de l’artiste britannico-nigérian !

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Yinka Shonibare, La balançoire (d'après Fragonard), 2001, installation, Tate, Londres © ADAGP, Paris, 2020
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- Yinka Shonibare -

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