"Quand on a aimé quelqu'un, ce n'est pas la durée de la liaison qui compte, c'est tout ce qu'on a ressenti ou fait, et qui ressort de là, intensifié." Alain de Botton Bonjour, Juillet 1887, Paris. Le peintre Van Gogh expose ses toiles avec celles d'autres amis. Ce n'est pas dans une galerie ou dans un musée qu'on peut les apercevoir mais dans… un café ! Pourquoi avoir choisi un endroit aussi inhabituel ? Jean-Baptiste Camille Corot, Portrait d'Agostina Segatori, 1866, huile sur toile, 132 x 97 cm, collection privée C'est d’ailleurs en posant qu'elle a pu économiser de quoi acheter le "Café du Tambourin". Et ce n'est pas tout : grâce à son précédent métier, Segatori dispose d'un carnet d’adresses bien rempli. Jules Chéret, Au Tambourin, 1885, affiche, photo : DR Mais c'est Van Gogh qui marque le plus l'endroit. Il y rencontre Agostina Segatori avec qui il entame une liaison. Vincent van Gogh, La Femme au tambourin (Agostina Segatori), 1887, huile sur toile, 55 x 46 cm, Musée Van Gogh, Amsterdam Malheureusement, leur liaison est de courte durée et le restaurant fait faillite quelques années plus tard. En effet, la généreuse Segatori avait à cœur d'aider les artistes : elle laissait Van Gogh payer ses repas avec des tableaux. Henri de Toulouse-Lautrec, Portrait de Vincent van Gogh (dans le café d'Agostina Segatori), 1887, pastel sur carton, 54 x 45 cm, Musée Van Gogh, Amsterdam Vincent van Gogh, L'Italienne, 1887, huile sur toile, 81 x 60 cm, Musée d'Orsay, Paris " Quand on a aimé quelqu'un, ce n'est pas la durée de la liaison qui compte, c'est tout ce qu'on a ressenti ou fait, et qui ressort de là, intensifié. " - Alain de Botton - En un clic, dites-nous si par rapport à d'habitude : Des conseils, des idées, des critiques ? Copyright © Artly Production SAS, Tous droits réservés.
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