"Regarde attentivement car ce que tu vas voir n’est plus ce que tu viens de voir." Léonard de Vinci Bonjour, 2012, Hôtel de ville de Florence. Le professeur Seracini annonce la découverte d'une œuvre de Léonard de Vinci que l'on pensait perdue. La presse s'empare de l'information qui fait le tour de la planète. Et éveille la suspicion de certains experts… Giorgio Vasari, La bataille de Marciano, vers 1570, fresque, 7,60 x 1,3 m, Palazzo Vecchio Museum, Florence Tout commence quand Seracini examine une des fresques ornant l'hôtel de ville, peinte à la Renaissance par Vasari. Il découvre une inscription mystérieuse : "Cerca Trova" qui signifie "Qui cherche trouve". Mais pourquoi cette petite phrase a-t-elle piqué sa curiosité ? Détail de l'œuvre Parce qu'il existe une théorie : derrière cette représentation de combat peinte par Vasari se trouverait La Bataille d’Anghiari, une création du génial Léonard de Vinci. Une œuvre mythique qui a inspiré de nombreux artistes pendant des décennies. Petrus Paulus Rubens, d'après La Bataille d'Anghiari de Léonard de Vinci, 1603, pierre noire, plume et encre brune, pinceau et encre brune et grise, lavis gris, rehauts de blanc et de gris-bleu sur feuillet, 45 x 63 cm, Musée du Louvre, Paris Ni une ni deux, le professeur obtient l'autorisation du maire de Florence pour percer un petit trou dans la peinture de Vasari. Il peut ainsi introduire une caméra et procéder à des prélèvements. Ce projet fait bondir les historiens de l’art ! Le chercheur Maurizio Seracini visionnant une vidéo derrière une fresque de Giorgio Vasari à Florence, 2012, photographie, photo : © Dave Yoder Est-ce vraiment raisonnable d'endommager un Vasari, même pour un potentiel Léonard caché en dessous ? Pour Seracini, oui. Il affirme que les pigments prélevés seraient similaires à ceux utilisés par le peintre de la Joconde. Léonoard de Vinci, Étude de la tête d'un soldat pour La Bataille d'Anghiari, vers 1505, 22,7 x 18,6 cm, sanguine sur papier, Musée des Beaux-Arts de Budapest Notre Indiana Jones de la peinture ne se décourage pas : selon lui, l'œuvre existe et sa découverte le prouve. Si on ne trouve rien de plus c’est à cause du passage des siècles. Alors qui s’est emmêlé les pinceaux ? À gauche : Léonard de Vinci, Autoportrait présumé, vers 1512, sanguine sur papier, 33 x 21 cm, Bibliothèque royale de Turin Léonard de Vinci, Tavola Doria, copie du motif central de l'œuvre La Bataille d'Anghiari, 1503-1505,
huile sur bois, 86 x 115 cm, Galerie des Offices, Florence " Regarde attentivement car ce que tu vas voir n’est plus ce que tu viens de voir. " - Léonard de Vinci - En un clic, dites-nous si par rapport à d'habitude : Des conseils, des idées, des critiques ? Copyright © Artly Production SAS, Tous droits réservés.
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