"L’amour ne voit pas avec les yeux, mais avec l’âme."

William Shakespeare

Bonjour,
Aujourd'hui : "Tu m’as tant manqué..."
Où l’on joue à cache-cache avec un dieu.

 

1979. C’est la stupéfaction au musée de Dresde. Son chef-d’œuvre, la petite Liseuse de Vermeer, vient de passer devant les rayons X. Et la technologie révèle alors un secret bien gardé...

Cette toile de l’artiste néerlandais, réalisée au 17e siècle, est en effet un vrai mystère. Elle met en scène une jeune femme seule, plongée dans la lecture d’une lettre. Impossible de connaître l’objet de cette missive ! Vermeer ne semble pas avoir laissé d’indice. La fenêtre ouverte n’éclaire qu’un mur à la couleur unie.

Johannes Vermeer, La Liseuse à la fenêtre, vers 1659, huile sur toile, 83 x 64, 5 cm, Staatliche Kunstsammlungen, Dresde
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Mais en réalité, une surprise se trouve sous la couche de peinture. Un tableau encadré décorait la maison de la jeune femme. Il figure un dodu Cupidon, le dieu antique de l’Amour.

Seulement voilà, en 1979, on pense que c’est Vermeer lui-même qui l’a recouvert pour ne pas l’intégrer à la toile. Après avoir été scrutée par les rayons X, la Liseuse retrouve donc sa place au musée, inchangée.

Johannes Vermeer, La Liseuse à la fenêtre, vers 1659, ici après restauration vers 2020-2021, huile sur toile, 83 x 64,5 cm, Staatliche Kunstsammlungen, Dresde
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Il faut attendre une nouvelle analyse en 2017 pour que la vérité éclate. La couche de peinture qui recouvre le dieu a été faite après la mort de Vermeer. Le Cupidon se trouvait donc dans le tableau d’origine ! Ce n’est que par la suite qu’il a été caché, sans doute pour vendre plus facilement l’œuvre...

État du tableau en cours de restauration, vers 2020-2021, détail de l'œuvre
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On décide alors de redonner son compagnon à la jeune femme. Avec beaucoup de précaution, des experts enlèvent les pigments au scalpel centimètre par centimètre. Une tâche de longue haleine qui a duré 4 ans !

Restauration de l'œuvre, 2020, photo © Staatliche Kunstsammlungen Dresden
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Grâce à eux, le dieu a retrouvé sa place. Et sa présence lève le voile sur le contenu de la missive... Enfin presque : s'agit-il d'une déclaration d’amour ? Ou plutôt d'une lettre de rupture comme l’indique le visage fermé de la jeune femme ? Eh oui, malgré les retrouvailles avec son Cupidon, la Liseuse conserve quelques secrets !

Johannes Vermeer, La Liseuse à la fenêtre, vers 1659, huile sur toile, 83 x 64, 5 cm, Staatliche Kunstsammlungen, Dresde. Détail de l'œuvre

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Un autre tableau de Johannes Vermeer sur lequel figure un cupidon, Une dame debout au virginal, vers 1670, huile sur toile, 51,7 x 45,2 cm, National Gallery, Londres
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" L’amour ne voit pas avec les yeux, mais avec l’âme. "

- William Shakespeare -

Racontée par Adeline Pavie

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