"À condition qu'ils parlent les premiers, je suis toujours de l'avis des connaisseurs." William Congreve Bonjour, 1881, La Haye, aux Pays-Bas. Deux amis assistent à une vente aux enchères. Parmi les œuvres présentées, il y a un portrait. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne paie pas de mine ! Illustration Artips Hors de question cependant d’intriguer d’autres potentiels acquéreurs : le collectionneur Arnoldus Andries des Tombe dissimule donc son enthousiasme. Et cela fonctionne, personne ne prête attention à son offre très modeste. Il se retrouve ainsi en possession de la toile pour une bouchée de pain ! ![]() Portrait présumé d'Arnoldus Andries des Tombe, XIXe siècle, photographie, photo : DR Pourquoi donc cette peinture apparemment insignifiante a-t-elle piqué sa curiosité ? Eh bien, son partenaire et lui suspectent qu’il pourrait s’agir de l’œuvre d’un grand peintre, un certain Johannes Vermeer. Johannes Vermeer, L'Entremetteuse, 1656, huile sur toile, 143 x 130 cm, Gemäldegalerie Alte Meister, Desde. L’étape suivante est donc de faire nettoyer la toile. Sous la crasse apparaissent de merveilleuses couleurs… L'expression du modèle est vivante, émouvante. Johannes Vermeer, La jeune fille à la perle, vers 1665, huile sur toile, 44 cm x 39 cm, Mauritshuis, La Haye À sa mort, Arnoldus Andries des Tombe lègue le tableau au musée de La Haye. Depuis, ce visage qui tourne son regard vers le spectateur fascine des millions de visiteurs. L’œuvre, surnommée la "Joconde du Nord", est désormais inestimable ! ![]() Détail de l'œuvre Johannes Vermeer, L'Art de la peinture, vers 1666, huile sur toile, 120 × 100 cm, Kunsthistorisches Museum, Vienne " À condition qu'ils parlent les premiers, je suis toujours de l'avis des connaisseurs. " - William Congreve - En un clic, dites-nous si par rapport à d'habitude : Des conseils, des idées, des critiques ? Copyright © Artly Production SAS, Tous droits réservés.
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