"La reconnaissance est la mémoire du cœur."

Hans Christian Andersen

Bonjour,
Aujourd'hui : "Comptez sur nous"
Où l’on découvre qu’il ne faut surtout pas oublier ceux qui vous ont aidé.

 

Paris, 1946. Une vente aux enchères exceptionnelle se déroule dans une galerie d’art. On s’arrache 80 œuvres d’artistes très célèbres, comme Picasso ou Dufy. Le point commun de ces grands noms ? Ils ont tous été découverts par une certaine Berthe Weill...

Raoul Dufy, La plage et l’estacade de Trouville, 1905, huile sur toile, 64 x 80 cm, collection privée, photo : © Christie's Images / Bridgeman Images © ADAGP, Paris, 2021
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Au début du 20e siècle, cette galeriste est une célébrité parisienne. Les artistes débutants se précipitent chez elle pour lui proposer des tableaux.

En effet, Berthe Weill a une passion : donner une chance à de jeunes talents. La seule condition ? Qu’ils fassent des tableaux novateurs, en rupture avec la tradition.

Parmi ces jeunes artistes inconnus, Berthe Weill a ses préférés, comme Matisse, Dufy ou Picasso, qui vient d’arriver de son Espagne natale.

Georges Kars, Portrait de Berthe Weill, 1933, huile sur toile, 56 × 46 cm, collection privée

 

Hélas, elle a beau les défendre bec et ongles, leur peinture ne plaît guère au public. La marchande ne renonce pas pour autant : quand les temps sont durs, elle se démène pour partager ses maigres repas avec ses protégés.

André Derain, L'Estaque, route tournante, 1906, huile sur toile, 129 x 195 cm, Museum of Fine Arts, Houston, photo : Irina © ADAGP, Paris, 2021. Cet artiste a donné une toile pour la vente aux enchères.
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Mais le vent tourne : les artistes, devenus célèbres, quittent un à un Berthe Weill pour s’associer à des marchands plus ambitieux. La pauvre galeriste, oubliée, prend sa retraite dans la misère...

En 1946, ses amis lancent un appel à l’aide. Pour ses anciens protégés, qui l’avaient perdue de vue, c’est un choc : pas question d’abandonner celle qui a cru en eux !

Roger Bissière, 1960, photo : Christ-schmitt. Le peintre Roger Bissière était un ami de Berthe Weill.
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Ils se mobilisent pour organiser les fameuses enchères. Chacun y va de sa contribution et offre une toile pour la vente. Le but ? Que les gains soient reversés à "la petite mère Weill".

Mission accomplie, puisque 4 millions de francs sont récoltés. Largement de quoi mettre Berthe Weill à l’abri du besoin ! La marchande l’avait bien mérité...

Albert Marquet, Affiches à Trouville, 1906, huile sur toile, 65 x 81 cm, National Gallery of Art, Washington D.C. Cet artiste a donné une toile pour la vente aux enchères.
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Amedeo Modigliani, La Belle Romaine, 1917, huile sur toile, 100 x 65 cm, collection privée. Modigliani était l'un des protégés de Weill.
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" La reconnaissance est la mémoire du cœur. "

- Hans Christian Andersen -

Racontée par Adeline Pavie

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